Olympiades des métiers Le nouvel institut de formation professionnelle, non encore officiellement inauguré, accueille depuis le début de semaine la première phase des éliminatoires de la manifestation des troisièmes olympiades nationales, regroupant les centres et annexes de formation de la wilaya. La compétition, qui s'achève aujourd'hui, a pour but de stimuler la formation en terme de qualité dans tous les corps de métiers. Les lauréats vont pouvoir par la suite participer, du 24 au 28 mai prochain, à Annaba, Sétif, Médéa, Ouargla, Sidi Bel Abbès et à Alger, à des sélections régionales. Ceux retenus à l'issue de ces compétitions prendront part aux Olympiades nationales programmées du 28 juin au 4 juillet 2008. Ainsi, la promotion des métiers en rapport avec le monde du travail va se faire par le truchement de cette manifestation, la création d'un réservoir de main d'œuvre qualifiée manquante et la valorisation du savoir-faire, souligne le directeur de la formation professionnelle. En outre, il est indiqué que ces Olympiades concernent 35 métiers et qualifications professionnelles dispensés. Les participants aux compétions finales seront accompagnés par leurs encadreurs. Les membres du jury sont constitués de représentants du secteur économique, des chambres de métiers et de l'artisanat. La sécurité routière en débat Une journée d'étude portant sur la problématique de la sécurité routière s'est tenue, hier, à la maison de la culture et à laquelle ont participé les cadres concernés du secteur. La contrefaçon touchant les pièces de rechange automobile et ses conséquences sur la sécurité routière a été le thème développé par un représentant de la direction régionale du Commerce. Celui-ci, tout en indiquant que la mission de sa direction est de sensibiliser en priorité l'usager, a invité les automobilistes à être vigilants dans leurs achats de pièces de rechange. Un représentant de l'ordre public a indiqué que l'utilisateur de véhicule est souvent contraint dans son choix à se rabattre sur des prix abordables, sans se soucier de la qualité de la pièce de rechange. Pour un intervenant, il s'agit d'abord de dresser une nomenclature des marques d'origine pour éclairer le consommateur. Un concessionnaire, présent, a appelé les pouvoirs publics à combler le vide juridique en procédant à la révision de la réglementation en matière d'importation de pièces de rechanges, en les confiant à des professionnels du métier, avec un cahier des charges à l'appui comme pour « les importateurs des produits pharmaceutiques », ajoutera-t-il.