Demain se tiendra une session extraordinaire de l'APW de Annaba qui sera consacrée aux préparatifs de la saison estivale 2008. Les mêmes problèmes referont certainement surface, dont le plus attendu concerne les capacités d'accueil. Or, un patrimoine hôtelier, de l'envergure de l'hôtel Ezzahra (ex-Nice), se trouve, depuis quelques années, dans un état de délabrement avancé. Situé à quelques dizaines de mètres du Cours de la Révolution, et à proximité du théâtre régional Azzedine Medjoubi, cet établissement, propriété de la commune de Annaba, est un exemple édifiant du laisser-aller dans la gestion du patrimoine de la municipalité, en devenant tout simplement la poubelle de la ville. Ce prestigieux édifice avait abrité, durant la seconde guerre mondiale, des soldats des forces alliées contre le nazisme. C'est un bien commun, qui, par la magouille et le trafic d'influence a été cédé à une association de la famille révolutionnaire. Initialement destiné à une noble mission, il sera transformé en un immense dépotoir, un trou à rats, fréquenté par des individus douteux. Pour remédier à cette dégradation caractérisée, l'APC de Annaba a décidé de le céder à un professionnel du tourisme pour redorer le blason terni de cette infrastructure, d'autant que la Coquette manque cruellement de capacités d'accueil, notamment en haute saison. L'idée est plus que séduisante, car elle pourrait générer des postes d'emploi.