Le sit-in organisé avant-hier aux alentours du ministère avait dès 14h rassemblé plus de 300 adjoints de l'éducation venus des quatre coins du pays, avant que les forces de l'ordre ne les dispersent. La grève générale à laquelle a appelé la coordination des adjoints de l'éducation, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), pour la journée d'hier, a été, selon le coordinateur national du mouvement, Mourad Fertaki, « une réussite totale et un cinglant revers pour le ministère de l'Education ». Le sit-in organisé avant-hier aux alentours du ministère avait dès 14h rassemblé plus de 300 adjoints de l'éducation venus des quatre coins du pays, avant que les forces de l'ordre ne les dispersent et procèdent au bouclage du périmètre empêchant tout accès au ministère. Cette énième action des adjoints de l'éducation a perturbé les cours dans les cycles moyen et secondaire notamment. La mobilisation était importante et a permis aux protestataires de marquer la journée pour revendiquer l'ouverture d'un dialogue responsable et serein avec la tutelle. A Constantine, l'on notera un taux de suivi qui frôle les 100%, nous diront certains grévistes qui exigent une prise en charge concrète de leurs revendications et l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. A Mila, le mot d'ordre de grève a été massivement suivi, a affirmé le SG de la coordination de wilaya des adjoints de l'éducation, Abdelmalek Bouzoul. Ce dernier nous a confirmé que 80% des 700 adjoints de l'éducation que compte la corporation ont répondu favorablement au mot d'ordre de grève initié par le SNTE. « L'exigence de l'ouverture d'un dialogue franc et responsable avec les représentants légitimes de cette frange de fonctionnaires, l'impératif de révision à la hausse de la classification des adjoints principaux (détenteurs de licence et de DEA) à la 10 et ceux ayant le niveau terminale classés à la 7 constituent les principales revendications qui sous-tendent notre action de contestation », a révélé le même interlocuteur. Et de conclure : « Nous ne ferons aucune concession tant que les pouvoirs publics persistent à faire le dos rond à nos doléances. » A Skikda, la grève lancée par la coordination nationale des adjoints de l'éducation a été qualifiée de réussite. Selon M. El Eulmi, représentant de la coordination à Skikda, « Le taux de participation est de plus de 85% au niveau de la wilaya. 760 adjoints des cycles moyen et secondaire ont observé la grève. Mais ce sont les collèges qui ont le plus adhéré au mot d'ordre avec un taux de 80%, contre 60% pour les lycées, soit 350 employés. » D. D., Dj. B., M. B.