Yves Duvivier, ingénieur de formation et fin connaisseur des problèmes de transition au système du marché, remplace l'économiste Djamel Mostefaï à la tête de la représentation de la Banque mondiale en Algérie. On saura gré à ce dernier d'avoir fait en trois années un travail remarquable de rapprochement de l'institution qu'il représentait aussi bien des pouvoirs publics algériens que de la société civile en général. Il a su donner un visage humain à cette institution qui avait longtemps fonctionné en vase clos et à laquelle collait la réputation d'un organisme exagérément directif. Les médias ont été les grands bénéficiaires de cette ouverture qui permet aux journalistes de bénéficier d'informations économiques et financières de qualité. Djamel Mostefaï a également le mérite d'avoir concrétisé un large éventail d'études sur des sujets très importants. Les travaux de la Banque mondiale ont constamment fait l'objet de concertation à la faveur de rencontres que M. Mostefaï n'omettait jamais d'organiser à cet effet en y associant des experts et des représentants de la société civile.