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Les enjeux de la conférence de Doha
La crise politique libanaise
Publié dans El Watan le 18 - 05 - 2008

Les dirigeants et principaux leaders politiques libanais font l'actualité, amenant de nombreuses capitales, qui doutaient de l'action arabe, à s'en féliciter.
C'est dire leur mérite et là s'arrête le premier constat. Le second, quant à lui, porte sur les attributions des uns et des autres, puisque la médiation arabe, en attendant de déboucher sur une action concrète à même de sortir le Liban de sa profonde crise politique, est d'avoir empêché, au moins pour un temps, les uns et les autres de se dire non et d'une manière générale, de s'opposer mutuellement. Et même si cela ne saurait constituer une fin en soi, ils se « parlent » depuis deux jours dans la capitale du Qatar, en présence d'une mission arabe composée de huit pays, dont l'Algérie. Poursuivant ce conclave, les dirigeants de la majorité et de l'opposition libanaises ont entamé hier, à Doha, une réunion à huis clos destinée à marquer une reprise de leur dialogue laborieusement noué par la Ligue arabe, et qu'ils ont accepté. La conférence en question s'est ouverte vendredi soir, dans l'espoir de concrétiser le scénario d'une sortie de crise négociée in extremis par la Ligue arabe, alors que le pays menaçait de sombrer dans la violence. L'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, a assuré que les participants étaient « capables d'éviter des dérapages dangereux qui (...) menacent une patrie, laquelle mérite que nous la protégions ». Il s'est exprimé lors de l'ouverture de la conférence à laquelle ont assisté les dirigeants de la majorité parlementaire libanaise et ceux de l'opposition. Seul le chef du Hezbollah chiite, Hassan Nasrallah, était absent et représenté par un de ses adjoints, Mohammad Raâd. Washington a rapidement appuyé la tenue de la conférence. « Nous sommes heureux qu'il y ait un dialogue et que les combats de rues ont cessé », a déclaré vendredi dernier un haut responsable du département d'Etat, estimant que la réunion de Doha donnait « l'espoir de sortir de l'impasse ». Les violences en question, ont fait en une semaine 65 morts et 200 blessés. Un accord en six points a été accepté après une médiation de la Ligue arabe à Beyrouth. La conférence de Doha intervient après 18 mois d'une crise politique qui a dégénéré début mai en violences intercommunautaires, les pires depuis la guerre civile (1975-1990). Sa tenue a ainsi été qualifiée de « quasi miracle », vendredi, par plusieurs journaux libanais qui mettaient toutefois en garde contre les conséquences désastreuses d'un éventuel échec. Malgré l'optimisme qu'il suscite, le dénouement n'a été conclu qu'au prix d'un recul du gouvernement face au puissant mouvement armé du Hezbollah, suscitant des interrogations sur le rapport de force entre les deux camps dans les négociations. En ce qui concerne la consistance des négociations, et aux termes de l'accord, les protagonistes vont s'entendre sur la formation d'un gouvernement d'union nationale et une loi électorale préalable aux élections générales de 2009. Une fois ces points résolus, le scénario prévoit la levée du campement de l'opposition, qui paralyse le centre de Beyrouth depuis la fin 2006, puis le lendemain, l'élection du chef de l'Etat, qui doit être le commandant en chef de l'armée, le général Michel Sleimane. Il s'agit de combler une vacance, puisque le pays est sans président depuis novembre 2007. Le nom du général Sleimane a été approuvé par tous, mais le vote du Parlement a été reporté à 19 reprises en raison de la crise. Celle-ci a éclaté en novembre 2006 lorsque le Hezbollah et ses alliés de l'opposition, cinq chiites et un chrétien, ont commencé à réclamer la formation d'un gouvernement où ils disposeraient d'un droit de veto. L'annonce par le gouvernement, le 6 mai, de deux mesures visant à lutter contre l'influence du Hezbollah, avait mis le feu aux poudres. Des morts, et de nouvelles fractures. C'est dire la responsabilité de tous ceux qui participent à la conférence de Doha. Il s'agira pour eux d'en éviter d'autres.

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