Organisé au siège de la direction de l'environnement de Constantine, un atelier de formation, animé par le premier responsable du secteur et par Anne Françoise Volvic, experte en environnement auprès du groupe allemand GTZ, a réuni les délégués à l'environnement en poste dans 24 établissements classés, dont une vingtaine ont déjà signé, en symbiose avec le ministère de tutelle, un contrat de performance qui les engage à faire du triptyque santé/sécurité/environnement un facteur de progrès et de développement stratégique. Inséré dans une démarche d'amélioration, ce processus vise à éradiquer, sinon minimiser à leur plus simple expression les risques éventuels découlant de leurs activités et pouvant porter atteinte à leur environnement et aux populations riveraines. Dans cet atelier étaient représentés de grosses cylindrées du secteur industriel, à l'instar du groupe Cevital de Béjaïa, l'entreprise Henkel ENAD de Chelghoum Laïd, Asmidal-Annaba, le district carburant de Bounouara, le complexe pelles et grues de Aïn Smara, ainsi que les cimenteries de Hamma Bouziane, Hadjar Essoud, Aïn Kebira, Aïn Touta et Tébessa. Collant aux exigences de la loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de l'environnement et du développement durable, les animateurs de cette première rencontre du genre se sont attelés à dresser un inventaire environnemental, et notamment un inventaire des pollutions, les différents aspects du contrôle et de l'auto-surveillance, mais aussi à notifier le rôle et les missions dévolues aux délégués à l'environnement appelés à porter plusieurs casquettes : gérer l'environnement et faire appliquer la réglementation environnementale au niveau de l'entreprise, sensibiliser et former le personnel, enregistrer et tenir à jour le cadastre des pollutions.