Les habitants du bidonville de Chaïba, commune de Sidi Amar, viennent de lancer un S.O.S en direction des pouvoirs publics, revendiquant l'accès aux logements socio-participatifs (LSP). Ils s'accrochent à une proposition qui leur a été faite en 2006 par le chef de daïra d'El Hadjar, et selon laquelle les 400 familles de ce bidonville, datant de la période coloniale, pouvaient souscrire aux LSP. Saisissant cette aubaine et fatigués par un vécu difficile, les concernés ont déposé des dossiers au niveau de la daïra, qui les a transmis à son tour à l'office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), lequel les a convoqués afin de s'acquitter de la contribution relative au montage financier propre au LSP. Un peu plus tard, soit presque une année après, l'OPGI a signifié, dans un document remis aux postulants, lesquels se trouvent dans une situation sociale difficile, que leurs dossiers ne seront pas rejetés à condition qu'ils s'acquittent de leurs contributions. Ces mal-logés seraient-ils victimes des tergiversations des uns et des autres ?