Mille deux cents logements socio-locatifs (LSL), destinés à la résorption des habitations précaires (RHP), ont été programmés au titre du quinquennal 2009-2013 au profit d'El Hadjar. Il s'agit d'une véritable bouffée d'oxygène pour cette commune qui a connu, à l'instar de sa voisine El Bouni, un exode rural massif généré par l'implantation, à partir des années 1970, d'unités industrielles autour de la ville de Annaba. Le complexe sidérurgique d'El Hadjar et celui d'Asmidal employaient, à eux seuls, 25 000 travailleurs. Ce qui a induit une forte demande en logements et incité les pouvoirs publics à engager une lutte totale contre l'éradication des bidonvilles, qui s'est avérée une tâche difficile à mener en l'absence d'une stratégie fiable et performante en dépit des efforts déployés dans ce sens. Si la ville d'El Hadjar, qui fait face à l'absence de terrains d'assiette susceptibles d'abriter des projets de logements parce que située sur des terres agricoles, il n'en demeure pas moins qu'elle a réussi a éradiquer un des plus importants bidonvilles, en l'occurrence celui de Mars Omar. Par ailleurs, cette commune a bénéficié d'un autre programme comprenant 500 logements socio-locatifs (LSP) au titre du même quinquennal.