Fethi Harek est l'une de ces nouvelles têtes auxquelles le public algérien va devoir s'habituer. Arrière gauche du club corse de Bastia, il a connu une première sélection internationale face à la RD Congo, le 26 mars dernier. Vous avez déjà connu une première sélection sous le maillot algérien face à la RD Congo en mars dernier. Qu'est-ce que cela représente pour vous ? C'est fantastique ! Nous représentons le pays et ce n'est pas donné à tout le monde. Il faut tout faire pour que l'équipe se qualifie au minimum à la Caf, voire pour la Coupe du monde. Amateur jusqu'à tout récemment, vous avez eu une trajectoire fulgurante en passant de ce statut au niveau international. Ce n'est pas banal à 25 ans... J'ai eu la chance de signer mon contrat professionnel en début d'année avec Bastia. Ensuite grâce aux médis, je suis devenu plus connu. J'ai eu le bonheur d'être appelé en sélection au mois de mars. Comment imaginez-vous votre premier match en Algérie, face au Liberia en juin ? Je pense qu'il y aura une superbe ambiance. Nous allons jouer à douze contre onze avec ce public. Nous aurons le devoir de gagner. Quels échos avez-vous de ce public ? Il est très bon. « One, two, three, viva l'Algérie ! ». Je n'ai jamais eu l'occasion de jouer devant lui. Je souhaite une belle fête face au Liberia . Une idée sur le match face aux Sénégalais ? Les conditions météorologiques ne seront pas favorables car il fera plus de 40 degrés et le climat sera humide. Nous attendons que tout le groupe soit là pour bien préparer ce match. L'Algérie peut-elle l'emporter à Dakar ? Un match de foot n'est jamais gagné à l'avance. Les absences de Beye, Diatta, Niang et Diawara sont-elles propices pour gagner ? Même si ces quatre ne figureront pas sur la feuille de match, cette équipe possède pas mal de joueurs de qualité. Ce sera un combat sur le terrain à onze contre onze. A nous de donner le maximum !