Alger abritera du 23 au 26 juin une conférence ministérielle africaine sur la recherche dans le domaine de la santé sous le thème « Réduire le déficit de connaissances pour améliorer la santé en Afrique ». Cette conférence, qui réunira les ministres de la région africaine de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les représentants des instituts de recherche, des ONG, des donateurs et des représentants du secteur privé, devrait adopter « la déclaration d'Alger » qui réaffirme l'engagement des pays à soutenir la recherche pour la santé en Afrique, selon un communiqué de l'OMS pour l'Afrique. Finalisé le mois de mars dernier à Alger, lors de la troisième réunion du comité directeur pour la préparation de la conférence ministérielle d'Alger sur la recherche pour la santé dans la région africaine, ce document stratégique constitue la voie de l'Afrique à la conférence mondiale sur la recherche pour la santé, programmée en novembre 2008 à Bamako (Mali). La « Déclaration d'Alger » sera proposée pour adoption par les ministres chargés de la santé et constituera un véritable plan d'action en matière de développement de la recherche en santé. La conférence d'Alger, qui verra la présence de plus de 500 délégués, s'attachera plus particulièrement à renouveler les engagements des pays en vue de renforcer la production des connaissances et d'en réduire le déficit pour améliorer le développement sanitaire et l'équité en santé en Afrique. Elle devra mettre en évidence les approches novatrices et certains exemples de réussite en matière de renforcement des capacités pour la recherche, l'information et la gestion de la connaissance dans la région africaine de l'OMS. D'une durée de quatre jours, la conférence tiendra des séances plénières et des sessions parallèles pour discuter de divers thèmes tels que la gouvernance et l'administration générale des systèmes nationaux de recherche pour la santé et les politiques et pratiques éthiques en matière de recherche. Les autres thèmes qui seront abordés seront, entre autres, la gestion, la diffusion et l'utilisation des systèmes nationaux d'information sanitaire, la formation et le déploiement du personnel de recherche pour la santé. Un comité directeur, composé de huit pays (Algérie, Burkina Faso, Ghana, Kenya, Mali, Nigeria, Rwanda et Sénégal), a été mis en place pour préparer cette conférence.