Les problèmes de pollution demeurent toujours d'actualité au chef-lieu de la commune d'Aït Yahia Moussa. Les odeurs nauséabondes continuent d'altérer l'atmosphère du périmètre urbain, malgré les plaintes récurrentes des citoyens. En effet, à quelques mètres seulement du siège d'APC et à côté d'une station de fourgons, des amas d'ordures jetés pêle-mêle s'entassent au quotidien. En l'absence d'une décharge publique proprement dite ou du moins de poubelles, cet endroit est devenu au fil des années un dépotoir d'immondices et autres détritus. Une réalité présentant un risque potentiel de propagation de maladies et différentes menaces pouvant affecter la santé publique. Pourtant, son éradication et le nettoyage des lieux ne demandent nullement la mobilisation de gros moyens, puisque le cadre de vie et la santé des citoyens y sont en jeu ! L'administration communale vient d'acquérir une benne à ordures lui facilitant la tâche. Mais, « il semble que les questions d'environnement et l'amélioration du notre cadre de vie ne sont pas à l'ordre du jour de nos élus. Ainsi, nous continuons à respirer en ces périodes de grandes chaleurs les odeurs nauséeuses », gronde pour sa part un riverain. Non loin de cet endroit, au bas-côté de la RN25, une conduite d'eaux usées se déverse à ciel ouvert depuis belle lurette sans que les responsables locaux daignent apporter une solution. On doit souligner également qu'une grande partie de l'oued est actuellement polluée par les eaux usées déversées. Dans ce cas de figure, ce n'est pas seulement les citoyens d'Aït Yahia Moussa qui sont obligés de respirer quotidiennement les mauvaises odeurs, les usagers de la route nationale en souffrent également.