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Les expériences constantinoises en débat
Réhabilitation du vieux bâti
Publié dans El Watan le 05 - 06 - 2008

Le chantier de la rue Mellah Slimane est une « erreur dramatique », selon l'expert Marcel Pagand. Les opérations de réhabilitation ne doivent pas être des actes isolés, note l'universitaire Badia Sahraoui.
La troisième et dernière journée du séminaire consacré à « la réhabilitation du vieux bâti » a été l'occasion d'exposer les nombreux projets de réhabilitation, de rénovation, ou de revalorisation, c'est selon, de la Médina de Constantine. D'emblée, il était apparu qu'il ne fallait pas comparer l'expérience de la Tunisie ou d'autres villes méditerranéennes, à celle de Constantine, car si la première a été entamée il y a plus de 40 ans, pour la ville du Vieux Rocher, l'expérience est encore au stade embryonnaire. La question, récurrente tout au long des interventions, était celle relative aux quartiers ou aux maisons réhabilitées. Serait-ce pour les autochtones, pour les habitants des lieux, ou pour en faire un immense souk immobilier comme c'est le cas dans plusieurs villes marocaines ? Marcel Pagand, architecte, qui connaît bien Constantine pour y avoir dispensé son savoir, ira jusqu'à remettre en cause l'opération de réhabilitation ( ?) de la rue Mellah Slimane, la qualifiant « d'erreur dramatique », car, selon lui, « mettre en valeur cette voie et ignorer celles qui sont derrière n'apportera rien de bon ». Badia Sahraoui, enseignante à Constantine, quant à elle, axera son intervention sur la participation, nécessaire, de tout le monde, et qu' « en aucun cas les opérations de réhabilitation ne doivent être des actes isolés comme cela a été le cas pour le théâtre, le palais du bey » et de poursuivre sur « le massacre de la vieille ville par la création de bazars commerciaux… et de l'obligation de recréer les métiers d'artisans qui ont pratiquement disparu de la scène architecturale ». De son côté, Nadir Boumaza, chercheur au CNRS, insistera sur le principe de « faire des études tout en intervenant », car, selon lui, « très souvent entre l'étude et le passage à la concrétisation, des îlots entiers disparaissent ». L'aspect juridique sera aussi mis en exergue puisque souvent il faut faire le choix entre les habitants et les habitations, problème très présent à chaque tentative de réhabilitation à Constantine. Le fameux Master plan reviendra aussi dans les exposés et les débats, un plan qui a fait couler beaucoup de salive et d'encre, demeurant un sommet dans l'art de la réhabilitation pour les uns, et une immense fumisterie pour les autres, estimant que les Italiens, concepteurs de ce plan « sont passés à côté des spécificités de Constantine ». Bref, des idées toutes aussi intéressantes les unes que les autres, se heurteront. Faut-il faire du nouveau avec de l'ancien, ou réhabiliter, serait-il plus juste ? Faut-il rénover ou réhabiliter ? Faut-il sensibiliser ou imposer ? Autant de concepts contradictoires qui ont enrichi ces journées sur l'ancien bâti qu'il faudrait reconduire, pour le plus grand bonheur des spécialistes mais aussi des puristes.

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