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Clinique Les Oasis de Ghardaïa : Une décision aux lourdes conséquences
Publié dans El Watan le 05 - 06 - 2008

Pour M. Amloune, patron de la clinique Les Oasis, « les quelques anomalies relevées par la mission d'inspection après six heures de passage au peigne fin de toutes les structures de la clinique, relèvent plus des imperfections liées à l'environnement extérieur, notamment de la tutelle, et ne touchent en rien à la qualité et aux normes des prestations ».
Muni de documents justificatifs, le responsable a qualifié la décision de fermeture « d'arbitraire » parce que, selon lui, « elle ne repose pas sur des griefs qui portent atteinte à la santé ou à la vie des malades ». Doté d'équipements ultramodernes, son établissement a été ouvert en 2002 pour répondre à une demande très forte, notamment en matière de chirurgie lourde, dans toute la région du sud du pays. Aujourd'hui, la clinique a signé des contrats avec de nombreuses entreprises pétrolières, mais aussi avec des privés qui viennent de toutes les régions du pays, du fait de la qualité de ses prestations. Elle a obtenu une convention avec la Cnas pour la chirurgie cardiaque et reste l'une des rares à être totalement autonome vu qu'elle dispose d'un laboratoire des plus modernes. Les réponses « négatives ou souvent en retard » de la tutelle ont freiné plusieurs de ses activités, parmi lesquelles la prise en charge de la chirurgie de la surdité chez l'enfant malentendant avec la société d'otologie pratique française, la formation en chirurgie endoscopique gynécologique avec le centre européen de formation à la chirurgie endoscopique et pelvienne et le traitement chirurgical des maladies rhumatismales en collaboration avec le laboratoire des maladies cardiaques de l'hôpital Bichat à Paris. « Malgré cela, nous avons réussi à prendre en charge avec succès plusieurs pathologies considérées jusque-là taboues et dépendant totalement des transferts à l'étranger. Nous avons même envoyé un de nos spécialistes pour une formation aux USA pour s'initier à la chirurgie prothétique mini-invasive, et en récompense nous recevons une décision de fermeture abusive et disproportionnée avec les griefs relevés », a expliqué M. Amloune. Revenant sur les griefs, il a relevé que depuis l'ouverture de la clinique en 2002 et le lancement de l'activité de la chirurgie cardiaque en 2003, l'établissement a toujours travaillé avec des équipes étrangères autorisées par le ministère de la Santé pour une durée indéterminée sous la direction du professeur J. Y. Un contrat de coopération de 5 ans a été signé avec le centre germano-polonais Medinet et après accord entre les ministères de la Santé algérien et polonais. « La première autorisation pour une durée de trois mois nous a été accordée trois jours après le dépôt de la demande et la seconde après 104 jours. Dans la troisième autorisation, parvenue 116 jours après son dépôt, le ministère nous a même privés sans justification ni préavis du chirurgien cardiaque assistant et du personnel paramédical. Depuis, nous avons adressé à temps des demandes d'autorisation pour les équipes, et la dernière date du 3 février 2008, mais aucune réponse », a précisé M. Amloune. Pour ce qui est de l'exercice illégal des personnels médicaux et paramédicaux, tel que reproché, le responsable a contesté « cette allégation », estimant que les déclarations aux niveaux de la sécurité sociale (Cnas) et le paiement de l'impôt sur le revenu global (IRG) constituent « une preuve suffisante pour prouver le contraire ». Néanmoins, il a reconnu que l'établissement souffre d'un déficit de certains personnels qualifiés, comme cela est le cas pour de nombreux hôpitaux au sud du pays. « Mieux, toutes nos demandes transmises au ministère relatives à la dérogation d'exercice des médecins spécialistes du service civil dans le secteur privé du Sud sont restées sans suite. » Pour ce qui est de la liste nominative des personnels, M. Amloune a assuré qu'elle a toujours été transmise au ministère de façon régulière, alors que pour « la non-conformité » du registre des entrées et des sorties de l'établissement, M. Amloune a affirmé que ces documents sont à jour, mis à part quelques protocoles opératoires enregistrés par le chirurgien opérateur entre deux interventions sur dictaphone, mais qui n'ont pas encore été transcrits sur registre. M. Amloune s'est déclaré « choqué » par la décision qui lui a été notifiée samedi matin, alors que des malades étaient en attente d'opération et d'autres sont encore hospitalisés. Pour lui, il s'agit d'un règlement de comptes dont les victimes ne sont autres que les malades. « Quel sera leur devenir ? Qui assumera la responsabilité de les chasser de la clinique ? Qui a intérêt à priver le Sud de prestations médicales de qualité ? », s'est interrogé M. Amloune.

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