D'ores et déjà, les parents concernés par la prime de 2000 DA pour chaque enfant scolarisé se ruent vers les établissements scolaires pour déposer leur dossier. Ladite prime, instituée il y a maintenant quatre ans, touche en priorité les nécessiteux, les orphelins, les victimes du terrorisme et enfin les handicapés. L'étude des dossiers se fera au niveau des établissements scolaires par une commission comprenant, notamment l'association des parents d'élèves. Cette dernière semble la mieux placée pour attribuer ou non la prime de 2000 DA qui sera versée au cours de la prochaine rentrée. Espaces verts à l'abandon Les espaces verts à Aïn Beïda ne semblent pas faire l'objet de grands soins. Mis à part le square principal qui, bon an, mal an, garde son cachet original, les autres jardins semblent livrés à eux-mêmes, comme c'est le cas du square Emir Khaled, envahi par les mauvaises herbes. D'autres jardinets, disséminés à travers les quartiers, végètent lugubrement. Ainsi, la ville des Haractas, naguère havre de paix, perd ses couleurs et son charme. Pourtant, il suffit d'un rien pour tout remettre en ordre. La balle est dans le camp des écologistes. Prix élevés Meskiana, bien que pauvre, est en passe de devenir la ville la plus chère de la région. Les prix sont hors de portée. Pour ceux de la viande, n'en parlons pas. Rien que pour la viande blanche, le fossé est énorme entre les tarifs fixés à Aïn Beïda et ceux pratiqués à Meskiana. Dans la première ville, le kilo de poulet est fixé à 150 DA et dans la seconde à 200 DA. 37 km séparent les deux villes. Comment se fait-il qu'il y ait une telle différence ? Les commerçants de Meskiana, nous disent certains clients, doivent aligner leurs prix sur ceux de Aïn Beïda, s'ils veulent réussir et prospérer. Car à ce rythme, beaucoup de clients préfèrent s'approvisionner ailleurs.