Le cafouillage qu'a suscité le problème de pagination dans l'épreuve d'anglais à l'examen du baccalauréat a plongé dans un grand désarroi beaucoup de candidats à Béjaïa. Tous ceux qui ont eu vent de l'annonce, faite via la radio locale par un acteur du secteur de l'éducation, pour rassurer les candidats que le sujet non choisi par ces derniers leur sera retiré une fois leur choix fait, ont été pris à contre-pied. Et pour cause, les deux sujets proposés au choix étaient inséparables. Une formule que l'on n'a pas jugé utile de lancer à l'occasion du bac blanc. Le problème de pagination a dérouté plus d'un, notamment ceux de la série sciences, issus de l'ancien système qui risquent de payer cher cette surprise de dernière heure qui compromet leurs chances de réussite. Les deux sujets d'anglais imprimés sur une double feuille ont porté sur les thèmes de la jeunesse et le quotient d'intelligence. En dépliant la double feuille de l'extérieur, les candidats ont été induits en erreur pour la simple raison que le sujet de la jeunesse de la première page (1/4) a trouvé son prolongement dans la page d'à côté (4/4) où l'on parle également de jeunesse. La déroute a été grande d'autant que les candidats ont cru que les deux sections du sujet de la deuxième page (4/4) étaient une suite logique de la première section par laquelle a débuté la première page. Une première section qui concernait, en fait, un autre sujet. Conséquences : beaucoup se sont emmêlés les pinceaux. « Les enseignants étaient contre cette formule de deux sujets », affirme-t-on en attirant l'attention sur le fait que sur le plan du contenu et des thèmes, « les candidats du nouveau système ont été favorisés par rapport à ceux de l'ancien système à qui l'on a proposé des sujets plus coriaces ». En témoigne le double sujet de physique et de chimie qui s'est étalé sur pas moins de sept pages dévorant du coup tout le temps de l'épreuve.