Excédés par les difficultés d'accès au port de Béjaïa, les transporteurs de marchandises affiliés à l'UGCAA ont entamé un mouvement de grève de six jours à compter d'hier, samedi. Selon le syndicat des transporteurs, cet arrêt de travail survient suite aux dernières mesures appliquées par la police des frontières (PAF), et qui ont causé « d'énormes problèmes et des perturbations » au niveau du poste 23. Pour la direction de l'EPB, l'Entreprise portuaire de Béjaïa, le nouveau plan de circulation est entré effectivement en application après une année d'attente censée permettre aux autorités compétentes de trouver une aire de stationnement aux camionneurs. Les nouvelles procédures du plan de circulation interdisent l'accès au port à tout transporteur qui ne serait pas en possession d'une opportunité de fret ou d'un bon d'enlèvement. Cette situation a créé beaucoup de perturbations au niveau du trafic routier aux alentours du port de Béjaïa. Au terme d'une assemblée générale tenue le 3 juin passé, les transporteurs ont donc décidé de recourir à un arrêt de travail après l'expiration du préavis de grève le 10 du même mois. Hier, une séance de travail a réuni au siège de la wilaya les différents protagonistes afin de dégager une solution à ce problème et une commission, dont la composante ne nous a pas été communiquée, doit effectuer une prospection, aujourd'hui même, afin de dégager une assiette de terrain dans les communes limitrophes de Béjaïa, à savoir Tala Hamza et Oued Ghir. Selon les responsables de l'EPB, au premier jour de la grève des transporteurs, le travail s'effectuait normalement au niveau de l'enceinte portuaire.