Suite à la publication d'un article sous le titre « Litige entre la commune de Aïn Sefra et l'ONA », paru dans notre édition du 25 mai 2008, le président de l'APC de Aïn Sefra a apporté des précisions que nous reproduisons ci-dessous : « L'absence de respect de la réglementation parvient du nouveau directeur de l'ONA qui, par un délaissement total de la procédure et par mépris de la population, n'a pas daigné recenser les structures, les rejets d'assainissement et les points noirs, se basant sur une simple convention donnant l'impression d'un avis favorable de l'APC. Devant ce constat négatif, j'ai avisé les autorités de ce laisser-aller, qui m'ont souligné l'importance du respect de toute la procédure, détaillée dans le décret n° 01/02 du 21/04/2001 et dans l'instruction n° 328 du 29/04/2008, auxquels j'invite le nouveau directeur a se référer afin de créer toutes les conditions administratives et structurelles de l'office national de l'assainissement. Je signale aux gérants du nouvel établissement de se soumettre aux statuts juridiques spécifiques qui doit d'ores et déjà concilier le caractère économique et la vocation sociale de cette activité ainsi que l'amélioration de la communication en tenant compte de la maturité des citoyens, qui doit intégrer pleinement cette mutation dans le redressement de cet organisme public. En conclusion, la réglementation étant claire et ne prêtant a aucune équivoque et devant la léthargie des responsables locaux de cet organisme et dans le seul but de préserver la santé publique, mes services ont dû prendre attache avec l'agence régionale d'Oran que nous remercions pour la disponibilité dont elle a fait preuve et pour sa collaboration qui a permis de mener, dans les meilleures conditions, le lancement de ce service public. »