C'est à 80 km de ses bases, plus exactement à l'hôtel Grand Bleu du Chenoua que s'est tenue l'assemblée générale ordinaire de la Fédération algérienne d'haltérophilie, de musculation et de culturisme. Pourquoi un tel choix, alors que les structures d'accueil ne manquent pas autour du siège de la fédération ? 58 membres statuaires s'étaient donc donné rendez-vous à l'AG à très forte dominante body building, ce qui confirme que l'haltérophilie ne représente presque rien dans cette fédération. Cette assemblée, disons-le tout de suite, fut émaillée d'incidents dont le refus à un ancien président de la fédération d'accéder à la réunion malgré une lettre du ministère de la Jeunesse et des Sports l'autorisant à y participer. Par ailleurs, le commissaire aux comptes a émis des réserves sur le bilan financier, notamment sur les prêts non-restitués, des dépenses non approuvées par le bureau fédéral sortant et une opacité de gestion. Une pétition a d'ailleurs circulé parmi les membres de l'AG demandant la réintégration de Aziz Brahimi actuel président de la fédération, à son poste d'origine (administrateur détaché du MJS). L'impression générale est qu'un vent de changement souffle sur cette fédération après les résultats catastrophiques d'Athènes et la dérisoire 9e place sur 12 aux Jeux panarabes d'Alger. L'haltérophilie, fleuron du mouvement sportif national, pour preuve les écoles de Barika, de Maghnia et de Lakhdaria n'exisent plus. Où sont les neiges d'antan ?