Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a estimé hier que des « vulnérabilités » subsistaient encore dans la gestion des risques financiers et opérationnels des banques malgré les efforts consentis dans la mise à niveau des dispositifs de contrôle interne. Le gouverneur de la Banque centrale a, selon l'APS, tenu ces propos lors d'un séminaire sur le contrôle interne des banques et des établissements financiers organisé du 15 au 18 juin à Alger et animé par l'Association américaine des volontaires de services financiers (FSVC). Cette rencontre, qui a regroupé des PDG de banques algériennes et étrangères en activité en Algérie, s'inscrit dans le cadre du programme d'assistance technique des Etats-Unis au renforcement de la supervision et du contrôle du système bancaire algérien conformément à la démarche en la matière arrêtée par l'Algérie. Pour M. Laksaci, certaines vulnérabilités demeurent tant au niveau des risques financiers que des risques opérationnels, à en juger, selon lui, par « l'importance de la concentration des crédits et des fraudes ». D'ailleurs, a-t-il mis en garde, l'excès de liquidités dont disposent les banques « ne doit pas éroder le strict respect des normes de gestion des risques crédit ».