Le gardien de but de la formation de Béjaïa, Billel Njeukam, a réalisé un grand match hier à l'occasion de la finale. Il a, certes, donné des sueurs froides à ses coéquipiers et aux milliers de Béjaouis mais par la suite, il s'est avéré un rempart infranchissable sur lequel venaient se briser toutes les attaques de Tlemcen. On attendait Gaouaoui, on a découvert Njeukam, un gardien qui a déjà une sacrée carte de visite. Avant d'atterrir à Béjaïa, Njeukam, de nationalité camerounaise, a évolué en France avec la formation du Havre avant de s'exiler en Chine pendant trois saisons pour jouer sous les couleurs de deux clubs chinois qui évoluent en championnat de division Une. Njeukam qui a été sélectionné en sélection espoirs de son pays a évolué au sein de l'Union de Douala du Cameroun avant d'atterrir au Chabab de Belouizdad. Lors de son passage au Chabab, Njeukam embrasse la religion de l'Islam. Depuis le début de cette saison, il est sous les couleurs de Béjaïa où il vient de décrocher un titre national dont il est le grand artisan. Si le gardien béjaoui a sur la conscience le but de Tlemcen pour cause d'une sortie hasardeuse, il s'est repris de fort belle manière par la suite. Il est à créditer de meilleur joueur sur le terrain. La cerise sur le gâteau, il a réussi trois arrêts lors de la série de penalties et propulse ainsi sa formation vers son premier titre national. Béjaïa lui doit une fière chandelle.