Les ménagères préfèrent garder les mains dans leurs poches pour les viandes rouges et blanches. Les prix de ces produits alimentaires prennent l'ascenseur au niveau des marchés de la Rue des Aures, de Sidi Okba, de Haï Daya, d'El Hamri, de Haï Sabah, de l'Emir Khaled, des HLM, de Haï El Badr et dans ceux des localités rattachées à Oran. En effet, la viande ovine n'y est pas cédée à moins de 600 DA le kilo (sans os) et à partir de 520 DA avec son os. La viande blanche, particulièrement celle du poulet, est proposée entre 265 et 290 DA. Ces prix sont, bien entendu, hors de portée des bourses moyennes. Se payer un kilo de viande est de nos jours devenu un vrai luxe et la plupart des ménagères préfèrent acheter la viande « surgelée » dont le prix est raisonnable. Cependant, certains bouchers daignent proposer des prix au détail qui sont au dessous des prix de gros pratiqués dans les abattoirs. A ce propos certains parlent d'abattages clandestins, d'ailleurs, l'absence de contrôle rigoureux de cette activité est mise à l'index.