Le Comité de la ville (Covil) d'El Biar, se réunit chaque jeudi, au niveau du centre culturel de la commune, en présence des représentants des comités de quartier des administrations concernées et des responsables de l'APC. Sur invitation du P/APC d'El Biar, Almahouacif Amroune, nous avons pu assister à l'une de ces réunions. Le P/APC a ouvert les discussions, en invitant les personnes présentes à axer leurs interventions essentiellement sur les urgences. « Notre priorité à l'heure actuelle est de répondre aux préoccupations des citoyens, en prenant en compte les propositions des représentants du quartier. » Il est cependant à noter que sur 20 comités de quartier, cinq représentants assistent régulièrement aux réunions. La plupart des représentants des Epics sont absents, nous indique notre interlocuteur. Et de continuer : « Chaque opérateur et tous les représentants des comités de quartier, doivent impérativement être présents et assumer entièrement leur responsabilité, sans quoi les problèmes de la commune traîneront en longueur et ne seront jamais résolus. Les Epics absentes seront signalées aux autorités concernées. » Les administrations les plus sollicitées sont particulièrement « Asrout, l'ADE, l'ERMA, Net-Com et Edeval ». Pour commencer, le représentant du comité du quartier Slimane Hassine (ex-Chemin des Glycines) communément appelé Caserne des Aurès, intervient en déplorant l'absence de statut de la cité. « Nous occupons ce chalet depuis 1990, ayant abrité une caserne pour le gardiennage des lieux, nous ignorons de quel organisme nous dépendons et si notre cité est un centre de transit ou un bidonville. En plus du problème de manque d'eau potable, d'éclairage public et de la présence d'arbres sur les lieux, pouvant tomber à tout moment. » Le P/APC intervient en demandant qu'un courrier soit envoyé aux instances supérieures (wali délégué) par le vice-président de l'APC, afin d'éclaircir la situation de ladite cité. Le reste des travaux est en cours. Concernant l'absence d'eau potable : « L'ensemble des habitants du quartier Slimane Hassine possède un compteur commun. Ils ne payent pas les factures de l'ADE, sous prétexte qu'elles sont trop élevées. En guise d'aide, l'APC a contribué à hauteur de 145 millions de centimes, soit 30% de la somme due. Les riverains doivent s'acquitter du reste pour pouvoir bénéficier de l'eau potable. » Le président de l'APC a sollicité l'intervention de l'Edeval (absente de la réunion) dans les délais les plus courts pour l'abattage des arbres. Le représentant du comité du quartier des Sources a enchaîné, pour exposer le manque d'éclairage public par endroits, l'absence de bacs à ordures et la nécessité de construire une passerelle pour les piétons qui traversent la route de Frais-Vallon. Le P/APC a dénoncé l'absence des représentants de ces différents organismes, mais promet que ces problèmes seront pris en considération et résolus coûte que coûte. Les autres responsables des comités de quartier : lotissement Benslimane Youcef et Ali Belaïd (ex-Chaino), cité Baranès, Cour Damas, se sont succédé pour exposer leurs différentes préoccupations. Le représentant d'Asrout est intervenu pour préciser que les problèmes relatifs aux eaux usées, avaloirs et regards bouchés... sont régulièrement pris en charge par les agents de cet organisme. Notamment au Bd Bougara, immeuble Shell, impasse d'Héwité, Gué Soleil, etc. Le reste des opérateurs non présents à la réunion ne semble pas œuvrer pour le bon dénouement de la situation.Le P/APC revient à la charge : « Les différentes Epics faisant partie du Covil doivent impérativement veiller au bon déroulement des opérations et à la prise en main des tâches qui leur sont confiées, dans les plus brefs délais. » Et de terminer : « Les propositions soumises par les représentants des différents quartiers sont intéressantes et se rejoignent pour un même objectif, à savoir de servir les citoyens et leur permettre d'évoluer dans un environnement sain et serein. » A la fin de la réunion du Covil qui s'est terminée à 12 h, le P/APC a demandé aux différents représentants de quartier de récupérer les bacs à ordures neufs qui leur sont destinés. La participation de la société civile et son implication sont plus que nécessaire pour faciliter le travail des différents agents, responsables de la collecte des ordures (en respectant les horaires de sortie des poubelles, de l'éclairage public... Sans cela, la bataille est loin d'être gagnée.