El Biar étouffe. La circulation automobile devient de plus en plus complexe particulièrement lors des heures de pointe et exceptionnellement avec la rentrée scolaire. Il est à craindre des jours encore difficiles avec l'arrivée du mois du Ramadhan. Car pour rejoindre Alger-Centre ou la place du 1er Mai, l'automobiliste n'a pas d'autre choix que de passer par El Biar. Dans cette commune aux multiples carrefours, la circulation automobile connaît plusieurs points noirs. D'abord au niveau du carrefour de Châteauneuf pour ceux qui viennent de Chevalley vers El Biar- Centre. Un second point noir sur la même trajectoire est l'intersection du Parc des pins à l'entrée est de la ville et, bien sûr, le point le plus complexe est incontestablement les deux intersections de la place Kennedy au centre d'El Biar. Pour les automobilistes venant de Ben Aknoun vers El Biar, les désagréments commencent à partir du carrefour des Asphodèles près de la cité universitaire de jeunes filles pour se poursuivre jusqu'au niveau de l'intersection de la Cour suprême et s'accentuer tout le long de la rue exiguë menant vers le centre d'El Biar. C'est aussi le cas des automobilistes venant dans le sens inverse. Ceux qui montent du 1er Mai sont aussitôt coincés au boulevard Bougara et ceux qui montent de la place Audin ou de la place des Martyrs sont bloqués au niveau du quartier Saint-Raphaël. Contacté à ce sujet, le troisième vice-président de l'Apc d'El Biar, M. Benseghir, reconnaît la délicatesse de la situation. « La ville d'El Biar est l'un des points noirs de la circulation automobile. L'une des principales raisons ce sont les travaux de réalisation de la trémie de Chevalley. Pour les éviter, les automobilistes se rabattent sur Ben Aknoun puis El Biar. » Et d'ajouter que le problème « est lié aussi aux stations de bus et de taxis à l'intérieur de la ville ». Notre interlocuteur précise, dans ce sens, qu'une rencontre est prévue dans les prochains jours entre les responsables de la commune et le directeur du transport. « Nous attendons une décision de la part du directeur du transport pour la délocalisation de ces stations. » Délocalisation avant le Ramadhan Les stations de bus et de taxis à El Biar constituent, en effet, des freins à la circulation automobile. Bien que l'Etablissement de gestion de la circulation et du transport urbain (Egctu) ait pensé à décentraliser tout le long de la ville les arrêts de taxis qui desservent le 1er Mai et ceux qui desservent la place des Martyrs et la place Audin, le problème persiste toujours. Le premier responsable de cet établissement, M. Lakrout, reconnaît, pour sa part, que la ville d'El Biar constitue l'un des points noirs de la circulation automobile et que pour cela une rencontre locale est prévue entre son établissement, la direction des transports, les représentants de la commune d'El Biar et ceux de la circonscription administrative de Bouzaréah, afin de trouver une solution au problème des bouchons interminables que connaît la ville d'El Biar. Il sera, estime notre interlocuteur, question de délocaliser les stations de bus et de taxis, afin d'amoindrir l'effet des encombrements. Cette délocalisation se fera, selon les dires de ce dernier et ceux de la commune d'El Biar, avant le mois du Ramadhan. Quant à l'endroit, il n'est pas encore fixé et la rencontre en question portera sur ce point. C'est-à-dire où peut-on aménager les nouvelles stations de bus et de taxis ?