Les meilleurs résultats, qui faisaient la fierté des établissements scolaires de la commune de Timezrit par le passé, semblent n'être plus qu'un souvenir. L'accumulation de problèmes inhérents au manque d'infrastructures et la mauvaise dotation de celles qui existent en moyens nécessaires pour leur fonctionnement se sont négativement répercutées sur les résultats des élèves et risquent de compromettre l'avenir de nombre d'entre eux. Les maigres résultats obtenus lors des examens du BEM de l'année scolaire 2006-2007 avec un taux de réussite ne dépassant pas les 20% n'a vraisemblablement pas servi de leçon pour les responsables concernés. Pis, cette année a été marquée par une chute libre du taux de réussite. En effet, sur 174 élèves qui ont passé le test, seuls 60 ont réussi. Pour quelques parents d'élèves, ce résultat est dû au manque de moyens mis à la disposition des élèves. Ainsi, si l'on se réfère aux informations fournies par le 2e vice-président de l'APC, tous les établissements de cette commune sont délabrés et nécessitent des travaux de réaménagement avant la prochaine rentrée scolaire. Classes poussiéreuses, infiltrations des eaux pluviales, sanitaires infectes, luminosité très faible, murs lézardés, cours de récréation non aménagées, conditions d'hygiène et d'apprentissage déplorables, autant de maux qui entravent la scolarité des enfants de cette localité. « Nous avons établi des fiches de tous les établissements et avons estimé la somme de réaménagement de chaque école à 1,5 million de dinars mais les responsables de la direction de l'éducation de la wilaya nous ont accordé 150 000 DA. Ce qui nous a empêchés d'entamer les travaux », nous confie-t-il. Et d'ajouter : « Sur les 8 établissements (1 CEM et 7 écoles primaires) que compte notre commune, seules 2 écoles primaires sont dotées de cantines scolaires. » Les enfants des différents villages de cette pauvre localité sont ainsi privés d'un moyen qui peut être un élément déterminant dans leur cursus scolaire. À cela l'on peut ajouter le manque de places pédagogiques (plus de 700 collégiens pour 14 salles) et l'instabilité du staff enseignant, notamment au niveau du CEM. Ainsi un nombre important d'enseignants quitte les établissements de cette localité dès l'obtention de l'accord de titularisation.