Parmi les dossiers débattus hier par l'APW au cours de sa deuxième session ordinaire, l'alimentation de la ville de Béchar en eau potable et la distribution de l'électricité ont constitué une priorité pour les intervenants. L'on a appris au cours de ces interventions que les travaux d'adduction d'eau potable à partir de la localité de Mogheul (40 km au nord de Béchar) sont en voie d'achèvement. Avec un débit de 140 l/s, cet apport hydrique, estime-t-on, va pouvoir sécuriser la ville en pleine expansion et renforcer sa capacité d'alimentation en eau potable jusqu'ici acheminée du barrage de Djorf Torba. Au cours de ces travaux, on a annoncé que la commune de Béchar vient de récupérer deux réservoirs d'eau supplémentaires, situés en zone militaire, d'une capacité de 8 000 m3 et qui seront bientôt mis en service. Les travaux effectués sur la conduite rénovée, d'une distance de 33 km (Kenadsa- barrage de Djorf Torba), sont achevés. Les fuites d'eau quotidiennes qui se dégageaient de ce tronçon vétuste, estimées à 20 000 m3, ont été colmatées, a-t-on appris au cours de cette session. Mais s'agissant du réseau de distribution de la ville, frappé par la vétusté car datant de 1956 et sur lequel des experts français travaillent actuellement pour sa rénovation, les conclusions d'une expertise seront remises prochainement aux autorités. Pour le dossier de l'électricité, hantise de la population locale en période caniculaire, l'accent a été mis sur les coupures momentanées, parfois prolongées et signalées dans certains quartiers. Elles sont justifiées, a-t-on affirmé, par « les fortes chaleurs de l'été », entraînant une surchauffe des câbles électriques. Parallèlement à ces interventions, les élus ont annoncé un projet d'inscription pour la création d'un parc d'attractions familial, dont le coût n'a pas été fixé. Intervenant sur le sujet de la passation des marchés publics, le chef de l'exécutif a annoncé avoir donné une instruction ferme aux responsables des services déconcentrés de l'Etat pour interdire désormais le mode de passation de gré à gré lors de la conclusion des marchés publics. « Sauf à l'occasion d'une situation exceptionnelle requérant mon avis préalable », a-t-il fait savoir.