Les Koubéens sont sous le choc après la confirmation par le bureau fédéral de la décision de la commission de recours de la ligue nationale de donner match perdu au RCK après les réserves formulées par l'USMH sur le joueur koubéen Khellidi. Ce verdict condamne le club à évoluer en superdivision la saison prochaine. A l'instar des supporters, les responsables digèrent mal cette issue qu'ils souhaitaient plus heureuse au recours introduit auprès de la FAF. Selon un membre du comité directeur, « le président Omar Rebrab est fortement déçu par la décision prise par la fédération. Il l'assimile à une hogra qui ne dit pas son nom. Il s'est investi dans le football à travers le RCK, a injecté de l'argent et tracé un programme ambitieux pour le club et qui s'inscrit dans une perspective de relance du football algérien. La décision de la FAF ne l'encourage pas à rester dans le football. Les dirigeants comme Rebrab ne courent pas les rues. Pour les faire fuir, on n'agirait pas mieux et autrement, comme vient de le faire le bureau fédéral ». Des supporters rencontrés hier aux abords du stade Benhaddad ne décolèrent pas contre la décision de la fédération : « Comment a-t-elle pu valider la décision de la ligue nationale alors que celle-ci, dans un communiqué publié sur son site, jeudi, a dénoncé les conditions (menaces-pressions) dans lesquelles ses membres ont été contraints de donner match perdu au RCK. Au lieu de rectifier le tir, la FAF a validé un déni de droit. Nulle part au monde, sauf en Algérie, une décision prise sous la menace ne peut être validée ». A l'unanimité, les Koubéens sont remontés contre ceux qui ont tiré les ficelles dans le feuilleton du mois de juin en passant par le problème des tickets (RCK-USMH) ainsi que les « conditions scandaleuses qui ont présidé à la prise de la décision initiale, le président de l'USMH a cité le chef de sûreté de daïra, le directeur de cabinet et le président du COA, qui ont tous participé au complot du 28 mai ». Sur ce chapitre, le secrétaire général de la ligue, Brahim Djillali, a fait cette déclaration, hier, à un confrère d'El Khabar : « Si nous n'avions pas subi les menaces et les pressions (le 28 mai), le verdict aurait pû être tout autre... ». Des propos qui conforteront les Koubéens victimes d'une machination qui ne veut pas dire son nom. Pour eux, le traitement du dossier ne s'est pas fait dans les règles. A présent, les Koubéens restent suspendus à la décision que prendra Omar Rebrab concernant son avenir à la tête du club et dans le football. Son retrait aura de fâcheuses conséquences sur le RCK. Tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans cette malheureuse affaire en porteront la lourde responsabilité.