Bien qu'entamés il y a fort longtemps, les travaux de dédoublement de la RN 24 qui longe le littoral est-algérois, connaissent un ralentissement qui a engendré une indescriptible anarchie. Dans les premières phases de réalisation, les travaux ont été entrepris avec entrain et célérité, une cadence des plus effrénées avait été alors imposée aux entreprises chargées de la construction.Atteignant cependant un taux d'avancement appréciable, les travaux en question ont subitement et de manière inexpliquée pris une cadence moins leste, ce qui a généré une multitude de désagréments aux usagers de la route. Déjà, en entamant le tronçon à la sortie est de la ville de Bordj El Kiffan, un étranglement de la chaussée provoqué par un regard qui obstrue le passage à moitié, réduit considérablement la fluidité de la circulation, et crée ainsi un embouteillage de plusieurs files de voitures. A peine le goulot franchi, les automobilistes se retrouvent face à une situation dédaléenne. Tantôt ils roulent sur une route à double voie, tantôt sur une route à double sens. Cette situation qui s'apparente à un véritable trompe-l'œil, a d'ores et déjà causé plusieurs accidents. Par ailleurs et à défaut de retrouver le souffle initial, les travaux sont axés présentement sur les bordures des trottoirs qui, à un moment sont effectués d'une façon donnée, pour ensuite les refaire d'une autre manière.Ainsi, le temps se consume dans des détails de moindre importance.