La France a créé des parcs nationaux en Algérie bien avant de le faire sur son propre sol. Le statut et l'objet de ces parcs ont été définis par l'arrêté gouvernemental du 17 février 1921, signé par Jean-Baptiste Abel, gouverneur général de l'Algérie de l'époque. L'objectif déclaré était de protéger les beautés naturelles et les curiosités scientifiques, de favoriser le tourisme et développer les stations d'estivage. C'est ainsi que 10 parcs nationaux, d'étendue et d'importance variable, ont été créés entre 1923 et 1929. Après l'indépendance, le premier parc national, celui du Tassili, est créé en 1972. En 1983, la loi relative à la protection de l'environnement a été promulguée et dans son sillage 4 parcs nationaux ont été créés. Il s'agit du Djurdjura, de Chréa, de Theniet El Had et d'El Kala. Ils ont été suivis par Belezma, Taza et Gouraya, l'année d'après. En 1987, il y eut la création du 9e parc, celui de l'Ahaggar. En 1993, un 10e parc fut créé à Tlemcen et en 2003, il y a eu la création de Djebel Aïssa à Béchar et du premier parc marin algérien, celui des îles Habibas. Actuellement, il existe 12 parcs nationaux, 4 réserves naturelles, 4 réserves cynégétiques et 18 aires protégées. Ce qui peut sembler étrange est que l'Akfadou ait été injustement oublié, alors qu'il constitue l'une des plus belles chênaies de l'Afrique du Nord et qu'il recèle, tant par la qualité que par la quantité des richesses faunistiques et floristiques extraordinaires.