La satisfaction était grande, jeudi dernier, au théâtre régional de la ville, lors de la clôture de la 2e édition du festival national du Malouf. Un rendez-vous que les spécialistes ont qualifié de réussi, au vu des prestations de la douzaine d'associations y ayant pris part durant cinq jours, et dont certaines ont révélé un niveau appréciable. Ainsi la consécration de l'association Maqam qui demeure, du reste, parmi les meilleures à l'échelle nationale, a été très attendue, au vu du programme qu'elle a présenté ; la surprise est venue du jeune Abbès Righi, qui s'est illustré cette fois en décrochant la seconde place au classement. Pur produit de l'école constantinoise et digne élève du maître Kaddour Darsouni, le jeune Abbès, qui représente aussi cette vague juvénile ayant embrassé cet art millénaire, ne cesse de confirmer tout le bien qu'on pensait de lui, surtout qu'il a occupé, l'année écoulée, une 4e place, bien qu'il ait mieux mérité. L'association Inchirah, dépendant du fonds des œuvres sociales et culturelles de la Sonelgaz, dirigée par Khaled Zarabi, s'est adjugée avec brio la 3e place du podium. Une manière pour elle de montrer encore une fois qu'elle reste parmi les écoles novatrices, n'ayant pas cessé de fournir un travail de formation remarquable. Le prix d'encouragement a été décerné, par le jury, à l'association des Amis de Hassan El Annabi, de la wilaya de Annaba. La distinction de 3 associations constantinoises dans une manifestation consacrée au Malouf, ayant également vu la participation de troupes au niveau avéré, venues de Mostaganem et de Tlemcen, a été reçue avec une certaine fierté, après la déconvenue de l'édition précédente, qui a vu une association venue de Mascara monter sur le podium. Cette fois-ci, et après une seconde place en 2007, nos amis de l'association Maqam ont réussi à prendre leur revanche…et de fort belle manière.