Médecine légale : 300 cadavres traités annuellement Annuellement, le service de la médecine légale, relevant du CHUO, traite plus de 300 cadavres afin de dévoiler les vraies causes des décès. Selon une source du service, les statistiques liées aux opérations de dissection, qui ont un important rôle à jouer dans la découverte des circonstance exactes des décès, fait ressortir que plus de 50% des décès ont été classés dans la case du décès naturel, tandis que 40% des cas représentent les empreintes d'un crime. Mais les obstacles peuvent provenir des refus de certaines familles proches des victimes. Ces dernières voient que ces procédures sont contraires à leur interprétation des préceptes religieux. Notons que dans tous les cas, le médecin n'intervient pas pour une opération touchant le cadavre, sans l'avis favorable des proches de la victime. Le transfert des services de l'état civil encore retardé Initialement prévu pour cet été, le transfert du service de l'état civil central vers des locaux aménagés au niveau de l'ex-division de l'hygiène et de l'assainissement DHA, sera une fois encore retardé. Selon des sources proches de la commune d'Oran, les travaux de réhabilitation et d'aménagement des locaux de l'ex-DHA n'ont toujours pas été lancés, faute de crédits. « A l'issue de cette expertise de l'infrastructure effectuée par la division de l'urbanisme, les travaux devaient être lancés, malheureusement les crédits n'ont jamais été débloqués », affirme notre source. L'actuel siège de l'état civil, très exigu et démuni de toute commodité, n'arrive plus à répondre à la demande de la population.