Des cadres relevant du milieu sportif, en l'occurrence celui de la natation, déplorent la fermeture de certaines infrastructures, de surcroît pendant la saison estivale. Ils citent entre autres, la piscine du 20 août et celle de Ghermoul livrées à l'abandon. « Il est déconcertant de constater que des milliers de jeunes sont privés de sports nautiques. Ce n'est pas par manque d'infrastructures, celles-ci existent, mais elles sont fermées on ne sait pour quelle raison », regrette un cadre de la direction de la jeunesse, des sports et des loisirs (DJSL). Selon lui, des piscines méconnues du public algérois, méritent d'être réhabilitées. « Les représentants du département de la jeunesse et des sports doivent assurer les procédures pour remettre à neuf la piscine du centre sportif du Caroubier, celle située au sein même de l'institut national d'agronomie et une quatrième se trouvant dans l'enceinte du ministère de la Santé afin de permettre aux franges juvéniles de goûter aux plaisirs de la natation », fait remarquer notre interlocuteur. Par la même occasion, cet encadreur tente d'attirer l'attention des responsables de la tutelle pour faire fonctionner tout le long de l'année, la piscine du centre universitaire de Dély Ibrahim, des Annasser, des Eucalyptus et celle de Baba Ali. « Ces infrastructures sportives accueillent les adhérents durant la saison estivale. Le reste de l'année, elles baissent rideau comme si la natation se pratique uniquement en été », a-t-il conclu.