Le nucléaire algérien suscite un intérêt de plus en plus grand chez les chercheurs de nombreuses universités du pays. Pour preuve, le sujet a fait l'objet d'une volumineuse thèse de doctorat menée durant plusieurs années par Hocine Fouzari, un étudiant de l'université d'Alger, connu dans les milieux de la recherche comme un spécialiste de la question. « Le cadre juridique de la coopération internationale de l'Algérie dans le domaine nucléaire » est l'intitulé de la thèse de doctorat en droit public, soutenue brillamment hier par M. Fouzari à la faculté de droit de l'université Benyoucef Benkhedda. L'intérêt de cet excellent travail tient au fait que les questions relatives au désarmement sont au nombre des préoccupations majeures de l'Algérie, en raison de leur implication dans la paix et la sécurité internationales, dont le renforcement passe inévitablement par un désarmement général et complet. L'Algérie, consciente de cet enjeu, a toujours œuvré, en effet, pour l'interdiction et l'élimination des armes de destruction massive. Un effort qui n'est malheureusement pas toujours apprécié à sa juste valeur. Et à ce propos, M. Fouzari n'a pas manqué de rappeler que les autorités algériennes ont pris part de manière active et positive aux différentes négociations visant à l'élimination ou à la non-prolifération des armes de destruction massive et se sont associées ou ont initié un nombre de démarches dans ce sens. L'Algérie, en tant que membre de la conférence de désarmement, rappelle-t-il, a adopté une démarche progressive et cohérente qui reflète son engagement en faveur du renforcement et de l'amélioration du régime actuel de non-prolifération des armes nucléaires.