Les occupants des 64 logements de Chabet El Ameur (Boumerdès) vivent dans l'indifférence depuis qu'ils ont squatté ces logements le 14 juin 2001. Aujourd'hui, ils réclament l'amélioration de leur cadre de vie. Ce quartier manque, en effet, de toutes les commodités. L'eau, l'électricité et le gaz de ville sont le lot de leurs problèmes quotidiens, selon le président du comité de quartier rencontré sur place. « L'eau manque en cette période difficile de l'année, les habitants paient 600 DA la citerne », fulmine un autre habitant. Les responsables du comité ont sollicité les autorités locales en 2006 pour un raccordement provisoire au réseau à partir d'une canalisation qui passe tout près de leur habitation. Leur doléance a été prise en charge, nous explique-t-on. Pour ce qui est de l'électricité, notre interlocuteur précise que le problème réside dans le litige qui oppose l'APC à l'OPGI. La cité est construite sur des terres qui appartiendraient à la commune et le P/APC d'alors avait refusé de donner son feu vert pour son raccordement au réseau d'électricité. La situation des habitants est lamentable. « Nous avons demandé la régularisation de notre situation. Nous demandons que notre situation soit régularisée car nous n'avons pas où aller », disent-ils. Pour rappel les habitants dudit quartier ont été assignés en justice et sommés de quitter les logements squattés.