Des sources sures ont déclaré à Ennahar que l'émir Abou Farouk, alias Boukamouza Mohamed qui, selon des informations, aurait quitté la zone six après des désaccords avec le groupe suite à la désignation de Zakarya Lemloumi émir à la place de Youcef El Annabi qui a disparut. Et selon les mêmes sources, Abou Farouk se serait dirigé vers Dar Aïssa à l'ouest de Skikda où il aurait préféré la compagnie de quatre des hommes en qui il a confiance étant originaire de la région de Collo. Ce dernier aurait accepté de négocier sa reddition après avoir été convaincu par les appels de Hassan Hattab aux terroristes dans lequel il les exhorte à quitter les activités terroristes et à rejoindre la société. Abou Farouk a accepté une médiation afin de se rendre aux services de sécurité, idée qu'il avait toujours refusé auparavant et durant trois années. La famille du concerné avait entamé des contacts directs afin de tenter de le convaincre de se rendre, surtout que beaucoup de terroristes et émirs des groupes armées qui étaient avec lui depuis 1995 ont bénéficiés de la loi sur la réconciliation et sont maintenant libres. Abou Farouk était l'architecte des agressions terroristes qui ont coûté la vie à beaucoup de gens dans les régions de l'ouest de Skikda. Il était l'émir de la région de Zitouna après l'élimination des l'émir Abou Yakoub Touiguer Essadek l'année dernière. Selon nos sources, des négociations seront entreprises avec l'émir qui a déjà accepté de discuter sa reddition. Abou Farouk, alias Mohamed Boukamouza, médecin particulier de beaucoup de chef du GIA, était infirmier au secteur sanitaire de Collo. Il avait rejoint les rangs du GIA en 1995 et activait au sein de Katibat « Echouhahda » dans la région de Zitouna. Au début de l'année 2000, il avait participé à plusieurs opérations terroristes dont la plus importante était l'attaque de la caserne de la garde communale à Sidi Mansour. Il avait aussi pris part à l'assassinat des agents de police judiciaires et d'un officier de l'armée l'année dernière en plus de plusieurs assassinats dans la région de Kerkra et Zitouna.