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Lourdes pertes au GSPC
Suite aux opérations de ratissage que mènent les forces de sécurité
Publié dans El Watan le 05 - 08 - 2007

L'opération menée par les troupes de l'ANP dans les monts du sud de Tébessa, à la suite d'informations fournies par des repentis sur le refuge servant de lieu de regroupement des phalanges de la zone 5, englobant les villes de l'Est et Sud-Est, a permis l'élimination de tous les terroristes qui s'y trouvaient, au moins une dizaine, selon une source sécuritaire, et la destruction de nombreuses casemates improvisées dans ces monts boisés.
Les phalanges de cette région sont très importantes pour le GSPC, puisque elles ont toujours servi de lien entre leurs voisines de la zone 9, dont l'émir s'est rendu et qui sont spécialisées dans les réseaux de convoyage d'armement, des pays du Sahel vers le Nord. La décapitation de ces groupes et la déstabilisation de ceux du Sud vont plonger encore davantage le GSPC dans le désarroi. Déjà, depuis son allégeance à Al Qaïda en 2006, l'organisation terroriste est entrée dans une zone de turbulences telle que certains n'hésitent pas à présager une fin comme celle du GIA, l'organisation mère. En effet, les nombreuses défections et le climat de méfiance qui ronge les rangs du GSPC présagent une implosion pour ne pas dire une autodestruction. Les révélations sur cette crise larvée sont de plus en plus confirmées par les nombreux repentis qui se sont livrés aux forces de sécurité ces derniers jours, mais également par les terroristes arrêtés dans le cadre des enquêtes sur les attentats suicide des 11 avril et juillet derniers. D'abord, les révélations de l'émir de la zone 9 pour le Sahara, Mosaâb Abou Daoud (et non pas Abou Mosaâb), comme annoncé dans notre édition du 1er août, puis celles des éléments faisant partie des réseaux de soutien logistique et opérationnels ayant participé aux attentats suicide des 11 avril et juillet derniers à Alger et à Lakhdaria (Bouira). Les informations fournies ont non seulement permis d'éliminer les plus proches collaborateurs de l'émir du GSPC, à savoir son conseiller militaire, artificier et cerveau des attentats suicide, Ali Dix (nom d'une plante qui recouvrait le quartier où il habitait à Kadiria), mais aussi l'adjoint de ce dernier, Haroun Al Laâchachi, de son vrai nom Nour Mohamed, en Kabylie, la semaine dernière. Pour ceux qui suivent de près le GSPC, ces revers sont les conséquences de la stratégie adoptée par l'émir du GSPC, Abou Mosaâb, de son vrai nom Droukdel, après son allégeance à Al Qaïda, mais aussi les changements qu'il a opérés à la tête des zones et des phalanges pour placer des membres de son entourage, tous issus de la zone 2 (le centre du pays) la plus riche en moyens financiers, grâce à l'impôt, aux rackets et aux enlèvements de commerçants dont la libération se fait en contrepartie de rançons. Des méthodes contestées par certains exégètes salafistes, dont ceux du groupe HDS (Houmat daâwa salafiya), une organisation terroriste qui sévit entre Médéa, Blida et Tipaza. Déjà, bien avant l'allégeance à Al Qaïda et avant même que la nouvelle stratégie dans l'action terroriste ne soit adoptée, l'amnistie proposée dans le cadre de la loi sur la réconciliation nationale a mis à rude épreuve les rangs du GSPC, même si cette loi n'a pas été suivie par des redditions massives. Selon les témoignages de nombreux repentis, les terroristes se sont retrouvés pris en étau entre les contacts entrepris par leurs familles et les autorités pour les convaincre de renoncer à l'action armée, d'un côté, et d'un autre, par les menaces de liquidation physique brandies par les chefs les plus radicaux, très fidèles à l'émir national. Situation de crise, aggravée par une offensive sans merci des forces de sécurité qui a permis l'élimination de plusieurs terroristes dont des « émirs ». Droukdel et ses proches se sont retrouvés contraints d'opérer une sorte de purge interne pour mettre un terme aux défections en installant à la tête des phalanges des chefs qui se sont distingués par leur obéissance indéfectible au chef suprême. C'est ainsi que l'émir de katibat El Farouk, qui écume Lakhdaria, a été désigné « conseiller militaire » au sein de la direction du GSPC, tout comme l'émir de la zone 2, la plus importante, pour être remplacé par un autre plus proche de Droukdel, le nommé Harek Zoheïr dit Sofiane Fassila. Les nouvelles promues partagent un point commun, celui d'être farouchement opposées à toute idée de reddition, mais aussi celui d'obéir les yeux fermés à la direction de l'organisation, dont les chefs ont été désignés sans consultation de la base. Un autre motif de mésentente dans les rangs. Les défections vont se multiplier malgré l'intransigeance des chefs et leurs dures représailles. De nombreux « hommes de confiance » de Droukdel vont tomber dans des embuscades ou des souricières des forces de sécurité. Parmi eux, Bellemou Abderrahmane, de la phalange Guergour, à Boumerdès, un des derniers résidus du Front islamique du djihad armé (FIDA), dont le dernier chef, Brahimi, a été abattu par les services de sécurité en 1994. Cette élimination est suivie par celle du sinistre émir de la phalange Al Ansar, connu sous le pseudonyme de Selmane et dont le vrai nom est Abbas Boubekeur après 13 années d'activité criminelle. Il était un des plus proches et confidents de Saâdaoui, émir de la zone 2 pour le GSPC, actuellement nommé à la direction du GSPC, qui lui a d'ailleurs permis d'être à la tête de la phalange Al Ansar, après l'élimination (par les forces de sécurité) de son émir, le nommé Harbouchi. Moins de vingt-quatre heures avant la mort de Selmane, les forces de sécurité ont réussi à abattre un autre chef terroriste, très proche de Selmane, du nom de Boumis Redouane, émir de la seriat de Bouberak, à Mizrana, elle-même agissant sous la coupe de la phalange Al Ansar, alors qu'il tentait de prendre la fuite de sa maison, située à Dellys, où il est venu soigner sa blessure causée lors d'un accrochage avec les services de sécurité. En plus de ces deux chefs du GSPC, l'organisation a perdu plusieurs de ses « hommes » des plus actifs à l'est du pays, il y a deux semaines. D'abord, le chef de la zone 6 qui englobe les monts des Babors jusqu'à Skikda, connu sous le pseudonyme de Abou Omeir et dont le vrai nom est Houari Youcef. Son élimination a eu lieu lors d'une importante opération militaire lancée par les troupes de l'ANP contre le maquis de la katibat Errahmane, à Jijel. Cette offensive a permis la neutralisation d'un des plus anciens muftis (exégètes) du GSPC, le nommé Makhlouf Ammar, ancien gendarme, plus connu sous le sobriquet de Abou Al Barraâ. Puis le coup le plus dur pour l'organisation est la défection de Mosaâb, émir de la zone 9, mais aussi la mort récente de ses plus proches conseillers et architectes des attentats suicide, Ali Dix et Lachaâchi. Une étape que les spécialistes craignent du fait de la vulnérabilité dans laquelle se retrouvent les terroristes et leurs chefs, et qui de ce fait nécessite une grande vigilance.

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