Le constructeur automobile français Renault, après presque deux années de négociations, a donné son accord pour l'implantation d'une usine de fabrication de voitures en Algérie, a-t-on appris samedi auprès de sources proches du dossier. ''Les deux parties Algérienne et Française ont convenu, aux termes d'un accord cadre, de réaliser un projet de partenariat avec le constructeur Renault en vue d'implanter une industrie automobile'' en Algérie, précise-t-on de mêmes sources. Les experts des deux pays, ajoute-t-on, ''poursuivent leurs travaux conformément au planning initial pour arrêter dans les prochaines semaines tout le processus d'accompagnement du projet industriel''. Les mêmes sources soulignent par ailleurs que les experts des deux parties poursuivent leurs discussions sur ''le choix d'un lieu d'implantation répondant aux standards internationaux en vigueur dans le secteur de l'automobile''. Jeudi, des sources médiatiques françaises avaient annoncé à Paris la conclusion de cet accord entre les négociateurs de Renault et le ministère algérien de l'industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement. Les discussions portent notamment sur le lieu d'implantation de cette usine. Selon le plan arrêté pour ce projet, l'usine de Renault devrait produire 75.000 véhicules dans une première étape, et passera à 150.000 véhicules dans une seconde phase. L'usine, dont le lieu d'implantation initial de Bellara, à Jijel, n'a pas été retenu par le constructeur français, produira des véhicules avec un taux d'intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape et qui pourrait passer à 60% avec l'intégration des segments pneumatique et vitrage.