Le tribunal de Bir Mourad Raïs a requis la peine de deux années de prison ferme et une amende de 500,000 dinars à l'encontre d'un commerçant pour préjudice causé par une fausse déclaration. Ce dernier aurait menti en déclarant l'existence d'une bombe au bureau de la coordination de soutien au président Bouteflika. L'affaire, considérée par la justice comme grave et sensible, surtout que l'accusé ait reconnu avoir des tendances politiques. Ce dernier, militant du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie RCD, habitant à Douéra et âgé de 48 ans, marié et père de cinq enfants, avait contacté la coordination nationale des associations pour le soutien du président Bouteflika, sire à El Biar dans la capitale, à deux reprises. La première fois, il aurait utilisé son propre téléphone mais aurait interrompu la communication. Sept minutes après, il rappelle pour leur dire « sortez vite, quittez les lieux, il y a une bombe qui va exploser dans quelques minutes ». Il raccroche, laissant la panique prendre les lieux. Les services de police interviennent pour faire évacuer les lieux. Après des investigations, il s'est avéré que c'était une fausse alerte et une enquête fut ouverte pour enfin aboutir au responsable. L'accusé a déclaré devant la justice que le lendemain, il a été contacté par la police judiciaire de « Château neuf » qui l'avait convoqué auprès de ses services. A son arrivé, il fut mis en détention préventive après ses aveux. Ce dernier avait reconnu avoir eu le numéro de téléphone de la coordination dans un journal quotidien. Il a déclaré n'avoir aucune haine envers quiconque et qu'il avait fait cela car l'idée lui était venue et qu'il l'avait exécuté sans faire attention aux conséquences. Le procureur a alors requis une amende de 500 milles dinars de dommage alors que la defense a demandé la circonstances atténuantes.