L'organisation terroriste, désormais connue sous le nom de « El Qaïda au Maghreb Islamique » a annoncé la publication prochaine de bulletins de l'ancien chef du FIS dissous, Ali Belhadj, sous le titre « Pourquoi nous boycottons ». L'organisation ajoute que d'autres bulletins seront publiés prochainement. De ce fait, et à travers la publication de ces bulletins, l'organisation terroriste confirme l'existence d'une relation avec Ali Belhadj. Selon des observateurs de la scène sécuritaire, le contact permanent entre Ali Belhadj et l'organisation démontre que cette dernière est au courrant de tout ce que Belhadj fait. Ce dernier est devenu objet d'intérêt des groupes dissidents (Khaouaridj), en s'adonnant librement à des publications venimeuses et en louant les groupes terroristes à travers ses discours et bulletins destinés essentiellement aux éléments terroristes. Dans les deux bulletins de Belhadj, selon le Site de l'organisation terroriste, le premier bulletin intitulé « Pourquoi nous boycottons », ce dernier critique les déclarations du ministre des affaires religieuses dans lesquelles il incite les citoyens à prendre part à la vie politique dans l'intérêt de la nation. Dans le deuxième bulletin « Pourquoi nous boycottons », Belhadj appelle à l'utilisation des mosquées pour inciter les gens à la désobéissance, demandant aux Imams de se révolter contre le régime et de cesser de dénoncer les terroristes. « Certains imams dénoncent des frères qui ne partagent pas leurs idées » a-t-il dit, insinuant les éléments terroristes qui ont maintes fois tenté d'exploiter les minbar des mosquées pour appeler les gens à la révolte et aussi pour recruter de nouveaux éléments terroriste au nom de la religion et du Djihad. Belhadj qui signe toujours ses bulletins en tant que vice-président du Front Islamique du Salut ‘FIS'. Défendant ceux qui ont opté pour le boycott en disant « Considérer ceux qui appellent au boycott comme des démons est la politique de traîtres et de Kofr au nom du nationalisme. Et d'ajouter que ce qui se passe en Algérie n'est pas du terrorisme, reconnaissant que ce qu'ils font est semblable à ce que faisaient les Khaouaridj du temps de Ali Ben Abi Taleb. Abou Abdallah Ghelam Allah, ministre des affaires religieuses et des wakfs, dans une déclaration à Ennahar a dit ne pas vouloir répondre aux déclarations d'un personne comme Ali Belhadj, car, selon lui, c'est quelqu'un qui ne mérite même pas qu'on lui réponde. Et d'ajouter que les personnes comme Ali Belhadj ne doivent pas être juger sur ce qu'ils disent car ils ne savent pas ce qu'ils disent. « Les mosquées sont ouvertes pour tous », a dit le ministre, « elles n'ont jamais été interdites aux gens, mais elles ne peuvent être exploitées par certains pour des objectifs personnels qui pourraient nuire ». « Les mosquées seront toujours ouvertes à tous ceux qui veulent rassembler la nation musulmanes et non pas pour ceux qui veulent la diviser » a-t-il ajouté. Concernant les élections et la participation à la vie politique, le ministre dit « l'appel des imams à la participation à la vie politique n'est pas une propagande ni une campagne électorale. C'est un appel aux gens afin qu'il pratiquent leurs droits nationaux.