Le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci a déclaré lundi qu'il ne disposait d'aucune nouvelle information après l'annonce de l'exécution d'un otage algérien par les islamistes au Mali qu'Alger a indiqué chercher à vérifier. "Les informations que nous avions obtenues, nous les avons communiquées à l'opinion publique, a-t-il déclaré à quelques journalistes en marge de l'ouverture de la session d'automne de l'Assemblée nationale. "Nous n'avons pas d'information supplémentaire à cette heure-ci", a-t-il dit en fin de matinée. Vingt-quatre heures plus tôt, dans un communiqué, le porte-parole du ministère avait annoncé que les autorités vérifiaient un communiqué attribué par la presse au Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao) sur l'exécution samedi matin du diplomate algérien. Ce texte est "actuellement l'objet de vérifications nécessaires pour s'assurer de son authenticité", avait déclaré Amar Belani. "Les contacts ne sont pas rompus" avec les ravisseurs, avait-il ajouté. Le Mujao avait lancé un ultimatum au gouvernement algérien pour qu'il libère trois jihadistes, dont un responsable d'Aqmi, arrêté le 15 août dans le sud algérien. Au total, sept diplomates du consulat algérien de la ville de Gao, dans le nord du Mali, ont été enlevés le 5 avril par le Mujao, mais trois libérés en juillet.