Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a affirmé mardi que les deux nouvelles facultés de droit et de médecine d'Alger seront réceptionnées lors de l'année universitaire 2012-2013."Les travaux de réalisation de la faculté de droit située à Said Hamdine (Daira de Bir Mourad Raïs) ont été achevés et la structure a été remise à l'université d'Alger, a indiqué M. Harraoubia dans une déclaration à la presse au terme de la visite de travail lors de laquelle il s'est enquis de l'état d'avancement des deux projets."L'aménagement des amphithéâtres et salles est en cours" dans la faculté qui accueille 10.000 étudiants et compte 58 salles, 22 amphithéâtres, une salle de conférence de 1000 places et une bibliothèque pour 1000 étudiants, a-t-il précisé.La réalisation de la faculté de médecine qui se trouve à Ben Aknoun "a, elle, accusé un retard car devant être remise l'année dernière", a souligné M. Harraoubia relevant qu'un "programme de travail pour y remédier a été tracé sur deux étapes, la première pour la remise fin octobre des structures pédagogiques et la seconde pour la réception de la faculté fin décembre".D'autre part, la faculté compte 10.000 places pédagogiques dont 6000 pour les cours de médecine, 2000 pour la chirurgie dentaire et 2000 pour la pharmacie. Elle est dotée de 90 salles de cours, 10 amphithéâtres, 40 laboratoires scientifiques, une bibliothèque de 1100 places et un restaurant universitaire avec une capacité d'accueil de 700 places."Le retard accusé dans la réalisation de la faculté de médecine ne posera aucun problème de surcharge à la rentrée universitaire actuelle car les structures qui existent déjà sont suffisantes", a encore poursuivi M. Harraoubia avant d'ajouter que "les travaux sont en cours pour une réception dans les plus brefs délais au regard de la symbolique que revêt la réalisation à savoir la première faculté de médecine édifiée depuis l'indépendance".Il a affirmé à ce propos, que "les deux facultés ont été réalisées conformément à une architecture esthétique singulière et des techniques modernes et seront dotés d'équipements ultramodernes".Concernant les structures qui abritent actuellement les facultés de droit et de médecine, le ministre de l'enseignement supérieur a souligné qu'"elles seront mises à la disposition du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en fonction des besoins de ce dernier".Evoquant le problème de surcharge, qu'a connu l'éducation nationale, il a déclaré qu'une étude a été réalisée depuis cinq ans avec des prévisions pour tout le territoire national afin d'"écarter le problème de surcharge à l'université jusqu'en 2025 même si le taux de réussite au baccalauréat atteindrait son plus haut niveau".Il a tenu à faire remarquer à ce propos, que le problème de surcharge ne se posait pas pour le secteur de l'enseignement supérieur. "Certaines wilayas enregistrent un excédent en matière de places pédagogiques et d'hébergement", a-t-il argué.S'exprimant sur la relation du ministère avec les syndicats du secteur, M. Harraoubia a affirmé qu'"il restait ouvert et à l'écoute des différents syndicats et accueille leurs propositions posées conformément aux lois de la République", mettant en relief la nécessité d'"écouter le partenaire social qui attire notre attention sur certaines questions".Le ministre de l'enseignement supérieur a insisté enfin sur le travail du ministère, des enseignants, des syndicats, des travailleurs et des étudiants "comme une seul famille pour la construction d'une université dont l'Algérie sera fière".