Selon Imad Djafri, président du groupe parlementaire indépendant, l'amnistie générale dont a parlé le Président Abdelaziz Bouteflika ne sera appliquée qu'à l'issue d'une évaluation globale des résultats de la réconciliation nationale, ses conséquences et les entraves rencontrer lors de son application depuis le début. M. Djafri, dans une communication avec Ennahar, déclare qu'un large débat sera ouvert à toutes les classes et tous les partenaires politiques sur les moyens de la mise en application de la loi de l'amnistie générale, et d'ajouter que la date idéale pour l'ouverture du débat serait durant le premier semestre de l'année 2010. Les débats tourneront autour de ce sujet et les moyens pour l'élimination de toute trace de la crise politique dans le pays. Œuvrer pour une relance économique et politique et tourner la page de la tragédie nationale qui a laissée des séquelles sur les citoyens d'une manière générale. Djafri a estimé que le taux de suffrage en faveur du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika qui était de 90.24% est la preuve concrète de la volonté des citoyens à la poursuite du processus de la réconciliation nationale. Les discours du président Bouteflika pendant la campagne électorale ont versé, selon lui, dans le même objectif, l'élimination définitive de toute trace de la décennie noire qu'a vécue le pays. Notre interlocuteur affichait son optimisme quant au troisième mandat du président Abdelaziz Bouteflika pendant lequel, selon lui, seront parachevés tous les chantiers et projets de développement entamé auparavant par l'Algérie.