Le président américain réélu Barack Obama a affirmé dans la nuit de mardi à mercredi devant ses partisans à Chicago que "pour les Etats-Unis d'Amérique, le meilleur (était) encore à venir" et félicité son rival Mitt Romney pour "sa campagne menée avec ardeur". Dans un discours enflammé de victoire, M. Obama, accompagné sur scène par sa femme Michelle et leurs filles Sasha et Malia, a dit vouloir "travailler" avec M. Romney pour "faire avancer le pays". "Nous nous sommes battus ardemment mais seulement parce que nous aimons profondément ce pays et parce que nous nous soucions si fortement de son avenir", a lancé Obama. Barack Obama a nettement remporté mardi l'élection présidentielle américaine face au républicain Mitt Romney, décrochant à 51 ans un second mandat historique à la tête de la première puissance mondiale. Le président américain a assuré qu'il revenait à la Maison Blanche "plus déterminé et plus inspiré que jamais". Dans un discours enlevé de 25 minutes, M. Obama a lancé: "Nous savons dans nos coeurs que pour les Etats-Unis d'Amérique, le meilleur est encore à venir". "En dépit de toutes nos différences, la plupart d'entre nous partagent des espoirs pour l'avenir de l'Amérique", a encore proclamé le président des Etats-Unis devant des milliers de partisans en liesse qui criaient et l'applaudissaient à tout rompre et qui l'avaient accueilli par de bruyants "Four more years!" ("Quatre ans de plus"). "C'est là que nous devons aller. En avant!", a encore dit M. Obama, reprenant l'un de ses célèbres slogans de campagne. "Malgré toutes les difficultés que nous avons traversées, malgré toutes les frustrations de Washington, je n'ai jamais eu plus d'espoirs pour l'Amérique", a affirmé le président réélu. "Je crois que nous pouvons nous saisir ensemble de cet avenir, parce que nous ne sommes pas aussi divisés que notre monde politique peut le laisser croire. Nous ne sommes pas aussi cyniques que ce que les grands pontes croient. Nous sommes plus grands que la somme des ambitions personnelles", a conclu M. Obama, affirmant que ses concitoyens "viv(aient) dans la plus grande nation sur Terre".
