La future nouvelle ville de Hassi-Messaoud sera entièrement alimentée en énergies renouvelables, solaire et éolienne, a indiqué samedi à Ouargla, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi.Les études devront être achevées à la fin de l'année 2012 et les travaux seront entamés dès l'année 2013, a expliqué M. Yousfi lors d'une réunion interactive tenue par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal avec le Conseil de wilaya de Ouargla ainsi que les notables de la ville et les représentants de la société civile.Il a ajouté que la future raffinerie de Hassi-Messaoud, laquelle sera une ville-pilote, aura une capacité de production de 5 millions tonnes par an et permettra de créer des centaines de postes d'emploi.Le ministre a également annoncé la réouverture de l'Institut algérien de pétrole (IAP) de Hassi Messaoud pour la formation de cadres dans le secteur pétrolier.Pour ce qui est de l'amélioration en alimentation en électricité. Yousfi a annoncé la mise en œuvre d'une nouvelle station à Hassi Messaoud d'une capacité de 600 mégas watt, devant ainsi renforcer le réseau électrique dans la région de manière à "endiguer" les problèmes liés à l'alimentation en électricité durant la période estivale, a-t-il dit.Selon M. Yousfi, son secteur s'est engagé en outre à créer une zone agricole dans la nouvelle ville de Hassi Messaoud avec la plantation, dans un premier temps, de 60.000 palmiers-dattiers, ce qui va encourager le secteur agricole et créer de nouveaux emplois, a-t-il ajouté.Le ministre de l'Energie et des Mines a annoncé aussi la création d'un "grand atelier" à Ouargla spécialisé dans la fabrication des machines de chauffage d'eau avec l'énergie solaire, ajoutant que la société en charge du projet s'occupera de la formation des jeunes dans ce domaine, l'objectif étant de créer des emplois.M. Yousfi, qui a été interpellé par des intervenants concernant l'aide et la sponsorisation des clubs sportifs de la région, a indiqué qu'il est "disposé" à apporter cette aide à condition qu"'il y ait un contrôle rigoureux de l'ensemble des dépenses".Enchaînant sur le même sujet, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, a fait état de l'existence de 100 projets dans son secteur, dont 52 sont finalisés, 24 en cours de réalisation et 24 autres seront lancés en 2013.M. Tahmi a souligné que la priorité sera accordée à la formation des cadres du sport avec l'ouverture d'une école régionale dédiée à ce volet à Ouargla, laquelle aura à former un milliers de stagiaires par an.Il a également annoncé le lancement des classes sportives au niveau des collèges d'enseignement moyen pour aboutir à la création d'un lycée sportif à Ouargla, d'autant plus que les intervenants ont souhaité que les athlètes de cette région "pétris de qualités" manquaient de prise en charge et d'encadrement.Le ministre de la Jeunesse et des Sports a également annoncé la création d'un centre technique de préparation des équipes nationales qui sera sous l'égide de la Fédération algérienne de football (FAF) et ouvert aussi aux clubs de la région.Pour ce qui des aides financières destinées aux clubs d'autres disciplines, notamment le handball, le volley-ball et basket-ball, le ministre a indiqué que le dossier est ouvert et des solutions seront trouvées en 2013. En outre, il a annoncé qu'un fonds pour les clubs amateurs a été mis en place de manière à soutenir la formation, avertissant toutefois que cet argent n'ira pas aux équipes seniors.Evoquant le fonctionnement des établissements dédiés à la jeunesse, M. Tahmi a estimé qu'ils ne devront plus adopter les horaires administratifs et seront désormais gérés avec l'aide des associations des jeunes. Le ministre a également annoncé l'intensification des activités de proximité dans la région en faveur des jeunes.De son côté, M. Sellal, dont la visite de travail à Ouargla s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, s'était auparavant engagé à résoudre les problèmes liés à l'emploi, auxquels est confrontée la population de cette ville pétrolière du Sud-Est du pays, tout en instruisant les autorités et les entreprises locales à " accélérer" la cadence de réalisation et de finalisation des projets socio-économiques déjà lancés, rappelle-t-on.
