La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) s'est constituée partie civile dans l'affaire d'insulte et diffamation à l'encontre du directeur général de la sûreté nationale, le colonel Ali Tounsi et sa famille ainsi que des responsables centraux de la direction générale de la sûreté nationale. Cette dernière a demandée une indemnisation de l'ordre de 2 millions de dinars pour le préjudice causé au directeur général de la sûreté nationale et à sa famille. L'affaire dans laquelle sont impliqués les quatre accusés qui sont, le directeur central de la direction de l'équipement et des secrétaires dans la même direction. Ceci en plus d'un entrepreneur et d'un propriétaire d'un bureau d'informatique qui avaient rédigés une lettre anonyme au nom d'un retraité de la sûreté nationale destinée aux hautes autorités civiles et militaires du pays y compris au Président de la république Abdelaziz Bouteflika, au chef du gouvernement et au ministre de la défense nationale, à travers laquelle ils dénoncent les agissements du directeur général de la sûreté nationale et des directeurs et responsables centraux, les dépassements et l'abus de pouvoir. Les rédacteurs de la lettre citent en exemple les frais de la fête de mariage du fils du colonel Ali Tounsi qui étaient, selon la lettre, aux frais du trésor de la direction. Ces derniers sollicitent l'intervention des autorités afin de mettre un terme à ces dépassements. Cette lettre a été la cause de l'éclatement du scandale relatif aux transactions douteuse dans lesquelles étaient impliqués plus de 16 accusés parmi eux 08 cadres de la DGSN, relatives aux construction de centre de police dans différentes régions du pays. Le secrétaire général de la direction centrale de la sûreté nationale D. M., en sa qualité d'accusé principal poursuivit pour diffamation a reconnu les fait et a déclaré avoir rédigé la lettre, mais celui-ci était surpris de la disparition de quelques pages, et la signature qui a été changée, selon lui. Cet aveu a été considéré par le parquet comme preuve de sa culpabilité qui a requis une lourde peine contre lui et ce après avoir fait appel au jugement primaire au tribunal de Hussein Dey. Par ailleurs, le directeur central et les autres accusés ont renié les accusations contre eux. La défense à plaidée l'innocence pour manque de preuve de leur inculpation, alors que le parquet a requis la peine de six mois de prison ferme contre tous les accusés et 20 mille dinars d'amende.