Si de "nouvelles relations sont à reconstruire entre l'Algérie et la France elles nécessitent au préalable de décoloniser les esprits par une véritable reconnaissance des crimes coloniaux", a estimé, dimanche à Guelma, l'historien français Gilles Manceron. Au cours d'une conférence intitulée "la reconnaissance des crimes coloniaux, la France à la croisée des chemins", ce spécialiste du colonialisme français, également rédacteur en chef de la revue des droits de l'homme, en France, a affirmé qu'il "n'y a pas lieu de s'attendre à de grands procès. »