L'ex émir du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Abou Hamza, alias Hassan Hattab, compte envoyer, en Jordanie, une délégation constituée d'anciens chefs du groupe salafiste L'ex émir du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Abou Hamza, alias Hassan Hattab, compte envoyer, en Jordanie, une délégation constituée d'anciens chefs du groupe salafiste ainsi que des anciens fondateurs de l'organisation armée en Algérie, durant les prochaines semaines pour y rencontrer le Cheikh Abou Assim El Maqdissi. Ces derniers lui avaient déjà envoyé une lettre dans ce sens, dans laquelle ils lui demandaient plus de détails et d'explications du contenu de sa lettre relatifs aux déviations des groupes armées en Algérie. Le but de cette rencontre avec le chef spirituel El Maqdissi et de tenter de convaincre les groupes terroristes en Algérie de cesser leurs activités terroristes qui n'ont rien à avoir avec le Djihad, et que l'idéologie djihadiste adoptée par Droukdal et ses éléments n'a rien à avoir avec le Djihad, idéologie des « Khawaridj » ou (les kharidjites) au nom d'El Qaïda et sa déviation de l'idéologie salafiste adoptée initialement par les premier chefs de l'organisation. Ces activités terroristes de l'organisation contre les innocents a causé beaucoup de tort à l'Islam et aux musulmans, car ces activités sont commises au nom de l'Islam, cette religion qui banni toute formes de violences. Les anciens salafistes se sont vu dans l'obligation de tenter de faire quelque chose afin de libérer leurs consciences et se démarquer de ces actes criminels commis en Algérie. Les leaders de l'organisation salafiste pour la prédication et le combat, représenté par l'ancien émir du groupe salafiste (GSPC) et son fondateur, Abou Hamza, alias Hassan Hattab et Cherif Saïd, alias Abou Zakaria, membre du conseil des sages, ainsi que Khettab Mourad, alias Abou Omar Abdel Bir, ont sollicité la rencontre du chef spirituel de l'organisation « El Qaïda », Abou Mohamed Assim El Maqdissi. Ses leaders seraient en train d'effectuer les derniers préparatifs pour cette rencontre avec le cheikh, en Jordanie, afin de mettre un terme à la détérioration de la situation qui prévaut en Algérie suite aux opérations terroristes commises par l'organisation du « Groupe salafiste pour la prédication et le combat » et l'effusion gratuite du sang des algériens. « Nous souhaiterions vous rencontrer afin de vous faire part de la détérioration de la situation en Algérie suite aux massacres des attentats commis contre les enfants, les femmes et les vieillards » Les leaders du groupe salafistes, dans une lettre destinée au Cheikh El Maqdissi, se sont félicités de la lettre que ce dernier avait écrit récemment sous le titre « tebri'at eddhi'ma » (disculpation), qui a été publié dans Ennahar et dans laquelle le Cheikh avait expliqué les conditions du Djihad. Ce dernier avait appelé les éléments de l'organisation salafiste pour la prédication et le combat à cesser leurs activités contre leurs frères. Il s'est aussi démarqué de l'utilisation de ses fetwas par ces mêmes éléments afin de donner une légitimité à leurs actes terroristes en Algérie. « Après avoir lu votre lettre intitulée « tebri'at eddhi'ma », datée au 2 Rabie Thani 1430, nous tenons à vous remercier pour vos efforts dans le but d'expliquer les conditions du djihad », disent-ils au Cheikh El Maqdissi. Ces derniers lui demandent d'expliquer le contenu de sa lettre de manière détaillée et que ce qui se fait en Algérie ne peut être considéré comme du Djihad. Les leaders du groupe salafiste, dans leur lettre à El Maqdissi, soulèvent aussi le cas des kidnappings commis par les groupes terroristes contre les touristes étrangers et les proches des hommes d'affaire dans le but de demander des rançons qui sont utilisées dans leurs soit disant Djihad.