Hassan Hattab L'ex émir national et fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), s'est exprimé, a dans sa première déclaration directe, sur les efforts déployés par lui et ses compagnons, émirs de l'organisation, qui ont bénéficié des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. « Abou Hamza », dans une déclaration faite à Ennahar, a parlé des efforts faits entre ceux qu'il qualifie de « frères qui ont bénéficiés à leur tour des dispositions de la grâce » afin de faire de nouveaux pas « afin de convaincre le plus grand nombre possible d'hommes armés qui activent au sein de l'organisation du GSPC ». Hassan Hattab avait auparavant rencontré les membres de sa famille et ses parents, oncles et frères, durant les dernières heures au domicile de ses parents à la cité Ben Zerga, à l'est d'Alger. Visite appréciée par les voisins et les amis à qui Hassan avait tellement manqué et qu'ils n'avaient pas vu depuis la recrudescence des actes terroristes au début des années quatre-vingt-dix. Ce dernier, commentant sa première visite dans le quartier où il était né et où il a vécu avant de rejoindre les groupes islamistes armés en 1992, a déclaré qu'il voulait maintenir sa visite secrète, mais les voisins et les amis sont venu immédiatement et étaient « tous heureux de me revoir ». Hattab a salué la politique de la réconciliation nationale du président Abdelaziz Bouteflika. « C'est une politique tend à éteindre le feu de la ‘fitna' et ramènera la paix et la sécurité en Algérie » Parlant de sa rencontre avec ses parents pour la première fois dans son domicile familial au quartier Ben Zerga, Hattab déclare qu'elle « était très chaleureuse, après 14 années de séparation avec les membres de ma famille, grands et petits, grâce à des hommes algériens, comme Abdelaziz Bouteflika, qui ont tenté d'éteindre le feu de la fitna et réunir les enfants de ce pays » Sur une question relative aux mesures qui devaient être prises dans le but de convaincre les éléments armés, notamment les jeunes qui ont été leurré par les idées du Jihad en terre d'Islam, Abou Hamza a répondu que « Les contacts sont en cours avec les frères. Beaucoup de ses gens sont prêts à rentrer dans la paix surtout après que les ulémas aient présenté des fetwas concernant l'illégalité du Jihad et le massacre des musulmans en Algérie »