Au moins vingt personnes ont été tuées dimanche dans un raid aérien contre une localité du nord de la Syrie, le deuxième en 24 heures, portant le bilan des frappes à 46 morts dont de nombreux femmes et enfants, selon une ONG. A Damas, un obus s'est abattu sur l'école française, alors que la classe avait commencé, causant des dégâts matériels mais pas de victimes, selon des responsables. Les parents sont ensuite venus chercher leurs enfants. Dans la province d'Alep, des hélicoptères du régime ont lâché des barils d'explosifs sur un marché de la localité d'Al-Bab, causant d'importants dégâts et faisant 20 morts dont deux femmes et quatre enfants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La veille, un raid similaire avait causé la mort de 26 personnes, dont sept femmes, quatre enfants et trois insurgés car les charges avaient explosé près du siège d'une organisation rebelle à Al-Bab, dans le nord-est de la province, selon un dernier bilan de l'ONG. Ces barils d'explosifs ont été décrites par le département d'Etat américain comme des "bombes incendiaires qui contiennent du matériel inflammable, qui peut être comparé au napalm". Le régime syrien, en guerre contre les rebelles depuis près de trois ans, est régulièrement accusé par l'opposition, les gouvernements étrangers et les organisation des droits de l'Homme de lâcher des barils d'explosifs sur des objectifs civils.