Dans un message lu par le ministre des Moudjahiddines, Mohamed Cherif Abbes, à l'occasion de la commémoration de la journée du Chahid, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, appelle à la préservation des acquis et met en garde contre toute atteinte aux symboles de la révolution et aux institutions de l'Etat. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé mardi que la célébration de la journée du Chahid offrait l'occasion d'exprimer la reconnaissance et la gratitude aux Chouhada qui se sont succédé sur l'autel des sacrifices et payé au prix du sang la liberté de la patrie. "La commémoration de la journée du Chahid nous offre l'occasion d'exprimer notre reconnaissance et notre gratitude aux millions de Chouhada qui se sont succédé sur l'autel des sacrifices et payé au prix du sang la liberté de la patrie", a indiqué le président Bouteflika dans une déclaration à l'occasion de la journée nationale du Chahid, lue en son nom par le ministre des Moudjahidine. "Dès les premières heures de l'occupation, les moudjahidine, forts de leur profonde foi en la nécessité d'arracher leur droit à une vie digne et à la liberté, n'ont cessé, génération après génération, de consentir le sacrifice suprême pour que vive le pays", a rappelé le président de la République. Des révoltes populaires "ont éclaté dans chaque coin du territoire algérien. De l'Emir Abdelkader à Benaceur Ben Chahra, El Mokrani, Ouled Sidi Cheikh et Lala Fatma jusqu'au déclenchement de la Révolution du 1er Novembre qui a conduit à l'indépendance et chassé l'occupant", a souligné le président Bouteflika. "Les conflits fictifs fomentés relèvent d'un processus de déstabilisation bien élaboré" Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé, mardi à Alger, que "les conflits fictifs fomentés entre les structures de l'Armée nationale populaire relèvent d'un processus de déstabilisation bien élaboré". "Les conflits fictifs fomentés entre les structures de l'Armée nationale populaire relèvent d'un processus de déstabilisation bien élaboré par tous ceux que le poids de l'Algérie et son rôle dans la région dérangent", a souligné le président Bouteflika dans une déclaration à l'occasion de la commémoration de la journée nationale du Chahid. Pour le chef de l'Etat, "ce processus peut, malheureusement, être favorisé par le comportement irresponsable des uns et le manque de maturité des autres, sous l'influence des différents volets de la guerre médiatique menée présentement contre l'Algérie, la présidence de la République, l'Armée nationale populaire et le Département du renseignement de la sécurité". "Face à ce danger qui est perceptible, l'ensemble des responsables doivent mobiliser leur conscience patriotique et réduire toutes les formes de tension qui viendraient à survenir entre eux. Il y va de l'avenir de l'Etat, de sa défense et de sa sécurité", a poursuivi le chef de l'Etat. "Je demande, en vertu de mes pouvoirs de président de la République, ministre de la Défense nationale et chef suprême des Forces armées, à tous les citoyens de prendre conscience des véritables enjeux qui se cachent derrière les opinions et les commentaires, faits au nom de la liberté d'expression, mais visant, en réalité, des objectifs autrement plus sournois, qui ciblent la stabilité et l'affaiblissement du système de défense et de sécurité nationales", a conclu le président de la République. "le DRS partie intégrante de l'ANP" Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé mardi que "le Département du renseignement et de la sécurité, en tant que partie intégrante de l'Armée nationale populaire, doit continuer à exécuter ses missions et attributions". "Nul n'est en droit d'attenter aux fondements de l'édifice républicain ni aux acquis. Nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de se placer au dessus des dispositions de la Constitution et des lois de la République", a souligné le président Bouteflika dans une déclaration à l'occasion de la commémoration de la journée nationale du Chahid. Dans ce contexte, le chef de l'Etat a affirmé que "nul n'est en droit de régler ses comptes personnels avec les autres au détriment des intérêts suprêmes de la nation tant à l'intérieur qu'à l'extérieur", précisant que "l'heure n'est plus à l'insulte et aux invectives", appelant à la nécessité de "se concentrer sur ce qu'il y a de mieux pour notre nation". "Ces quelques rappels ont pour objectif de réaffirmer clairement que, contrairement aux allégations et aux spéculations rapportées par voie de presse au préjudice de la stabilité de l'Etat et de l'Armée nationale populaire, le Département du renseignement et de la sécurité reste pleinement mobilisé pour la bonne exécution des missions qui lui incombent, à l'instar des autres composantes de l'Armée nationale populaire", a poursuivi le président de la République. Ce message s'adresse aux uns et aux autres avec toute "la franchise que me dictent la Constitution et la fidélité aux sacrifices des Chouhada", a ajouté le président Bouteflika. Bouteflika appelle à la nécessité de retrouver l'esprit patriotique pour empêcher toute atteinte à la stabilité de la Nation Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé mardi à la nécessité de retrouver l'esprit patriotique pour empêcher toute atteinte à la stabilité de la Nation, tout en mettant en garde les citoyens contre les positions qui appellent à "créer des confusions et développer des thèses subversives sur l'existence de conflits entre des institutions de la République". "Face à ces nouveaux dangers, générés par la division, la rivalité entre des visions antagoniques, la fitna générée par des divergences d'opinions, nous devons, tous ensemble, en tant que citoyens, retrouver l'esprit patriotique vital, pour empêcher toute atteinte à la stabilité de la Nation", a indiqué le président Bouteflika dans une déclaration à l'occasion de la journée nationale du Chahid. Le chef de l'Etat a affirmé que "les positions affichées par les uns et les autres peuvent s'inscrire dans le cadre de la liberté d'expression, consacrée par la Constitution. Mais, quand ces opinions, dont certaines sont inspirées par des vecteurs hostiles à l'Algérie, tentent de créer des confusions et développer des thèses subversives sur l'existence de conflits entre des institutions de la République, tous les citoyens doivent prendre conscience du danger de déstabilisation véhiculée par de telles démarches qui relèvent de l'opération d'intoxication et d'instrumentalisation des faits. "Comme tous les citoyens peuvent le constater, à travers la lecture et le suivi des informations, des efforts insistants et multiformes sont déployés pour créer la confusion et générer la peur, pour ressasser la thèse des soi-disant conflits entre les institutions constitutionnelles, entre la présidence de la République et d'autres institutions, au sein du ministère de la Défense nationale et entre des composantes de l'Armée nationale populaire", a-t-il dit. Le président de la République a souligné que l'objectif visé est d'affaiblir l'Algérie qui, grâce précisément à la cohésion existant entre ses différentes institutions, a réussi à consolider l'Etat agressé par le fléau terroriste et à rétablir la paix et la stabilité sans lesquelles aucun développement n'est possible". La prochaine présidentielle, une nouvelle étape pour la consécration de l'Etat de droit Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué mardi que la présidentielle du 17 avril prochain était une "nouvelle étape" pour la consécration de l'Etat de droit et le renforcement de la pratique démocratique en Algérie. "Nous allons vers un important rendez-vous, à savoir l'élection présidentielle qui constitue une nouvelle étape censée permettre à l'Algérie de consolider ses acquis dans tous les domaines, qu'il s'agisse de l'Etat de droit, du renforcement de la pratique démocratique, du respect des droits de l'Homme ou de la justice sociale et du développement économique à travers l'ensemble du territoire national", a affirmé le président de la République dans une déclaration à l'occasion de la commémoration de la journée nationale du Chahid. Il a qualifié ce scrutin d'"important en ce sens qu'il constituera une épreuve qui indiquera le niveau de maturité démocratique du peuple algérien tout entier", l'appelant à "choisir son président parmi les candidats en lice", exprimant "sa confiance en sa maturité, sa clairvoyance et en la justesse du choix qui sera le sien". "Il s'agit, en conséquence, d'un défi à relever en assurant le succès de l'opération électorale dans le cadre d'une compétition loyale et sereine, et de la confrontation de projets de société censés répondre aux attentes légitimes des citoyens, de façon à ce que le vainqueur soit celui que le peuple algérien souverain se choisira comme président", a poursuivi le chef de l'Etat. Il a souligné que "le contexte politique et social dans lequel nous évoluons à l'approche de l'élection présidentielle, marqué par la confusion qui a gagné les scènes politique et médiatique et suscité l'appréhension des citoyens sous l'effet des manœuvres de désinformation internes et externes, arguant de l'existence supposée, entre les hautes institutions du pays, de conflits aux conséquences redoutables sur la sécurité et la stabilité (...)". "J'appelle toutes les parties concernées par la prochaine élection présidentielle, à savoir la Commission nationale d'Observation des élections, les services concernés de l'administration publique, les formations politiques, les organisations de la société civile, les médias publics et privés, les candidats et les électeurs, à s'élever, chacune selon ce que lui dictent ses obligations et son rôle, au niveau de ce que le sens des responsabilités citoyennes dicte en termes de respect délibéré et conscient des devoirs qu'implique une citoyenneté qu'anime l'amour du bien de la patrie et de son peuple, pour favoriser le déroulement d'une élection présidentielle durant laquelle prévaudra la civilité", a ajouté le président Bouteflika.