Le quotidien Ennahar a interrogé des candidats à la présidentielle sur les évènements de Ghardaïa, mais pour ces derniers, le problème concernerait plutôt le système et non pas les candidats ou les partis politiques. Pour le président du FNA, Moussa Touati, «je ne possède pas la fortune de Karoune et Ghardaïa n'est pas mon problème». Louisa Hanoune n'a pas le temps de penser à une solution pour Ghardaïa et les autres candidats n'ont pas répondu à la question d'Ennahar. La ville de Ghardaïa est quadrillée par les forces de sécurité, la tension persiste et un spectacle de désolation règne sur les lieux. La grande place du marché qui, d'habitude grouillait de commerçants et de clients, est abandonnée, de nombreux bâtiments ont été brûlés. Le procureur de la République près le tribunal de Ghardaïa, a fait savoir que l'autopsie effectuée par les services de la médecine légale de l'hôpital de Ghardaïa sur les corps des trois victimes des derniers événements de Ghardaïa a révélé qu'il s'agit de décès consécutifs à des « lésions causées par la pénétration d'agents ferreux projetés à haute vitesse », rapporte le quotidien El Moudjahid.